Promotion 2025-2026

Promotion 2025-2026

Promotion 2025-2026

Etudiants de la promotion 2025-2026 du Mastère spécialisé de santé publique Ecole Pasteur-Cnam

Marilyne Abboud est diplômée de Sup’Biotech, école d’ingénieur en biotechnologies, où elle s’est spécialisée en recherche et développement dans le domaine de la santé. Progressivement sensibilisée aux enjeux de santé publique à travers ces expériences, elle aspire désormais à une carrière à impact dans ce domaine. Le Mastère spécialisé lui permettra d’approfondir sa compréhension des défis sanitaires actuels pour construire un projet professionnel lui permettant d’y répondre.

Olga Bell est chirurgien pédiatre, diplômée de l’Université de Félix Houphouët Boigny, Côte d’Ivoire, en 2023. Durant ses études en médecine, elle a développé un fort intérêt pour les malformations congénitales, ce qui l’a orientée après deux années de recherche clinique à l’ANRS vers la chirurgie pédiatrique. Fort de son expérience clinique et professionnelle, elle aimerait acquérir des connaissances et compétences en santé publique et épidémiologie. Sans se limiter au volet clinique, elle souhaite orienter son parcours en épidémiologie génétique. Son intérêt de recherche étant d’identifier les facteurs environnementaux et génétiques impliqués dans la survenue d’anomalies congénitales comme les anomalies du tube neural, les hypospadias et les fentes oro-faciales dans les populations africaines.

Yamssal Benaïssa est diplômé d’un master d’Éco-Épidémiologie portant sur l’étude intégrative des émergences parasitaires et infectieuses. Au cours de sa formation, il a su concilier la génomique et la phylogénie avec l’épidémiologie, de sorte à éclairer les facteurs évolutifs et génétiques impliqués dans les émergences. Le Mastère Spécialisé représente pour lui l’occasion d’atteindre ses objectifs : approfondir ses connaissances en épidémiologie et en santé globale avant de se lancer dans la recherche et s’insérer dans un laboratoire pour y effectuer une thèse.

Quiterie Boscals de Réals est interne en médecine, en cours de spécialisation en Maladies Infectieuses et Tropicales à Lyon. Elle s'intéresse particulièrement aux patients en situation de précarité et à l'impact social des maladies infectieuses. Attirée par la recherche, en parallèle de ses stages cliniques elle a mené deux études sur la lèpre et la tuberculose. Elle souhaite élargir son approche de la médecine vers une santé plus globale et apprécie particulièrement l'approche à la fois transversale et mondiale de la santé publique proposée par le Mastère. La réalisation du Mastère lui permettra de compléter sa formation de médecin et chercheuse, en acquérant des outils méthodologiques de recherche clinique, des connaissances en épidémiologie, et une expérience pratique de terrain. Grâce à cela, elle compte participer de son mieux à la lutte mondiale contre les maladies infectieuses.

Nathalie Bouché est docteur vétérinaire, diplômée de l’École Nationale vétérinaire de Lyon. Elle s’est spécialisée en médecine des populations en effectuant le suivi sanitaire des élevages de porcs et de petits ruminants dans différentes régions de France. Cette orientation l’a particulièrement confrontée à la gestion des épidémies à l’échelle de l’élevage, du département, de la région et de la France. Elle s’est aussi formée en biosécurité pour devenir formatrice de groupe d’éleveurs dans le but de protéger les élevages face au risque de peste porcine africaine notamment. Grâce au Mastère spécialisé, elle souhaite élargir ses compétences à la santé humaine et à l’analyse des données recueillies par les méthodes biostatistiques. 

Manon Bové est diplômée d’un double cursus en ingénierie et en business international. Après trois années d’expérience en contrôle de gestion dans une entreprise du secteur logistique, elle décide de mettre ses compétences analytiques et de coordination au service de l’action humanitaire. Elle intègre ainsi Médecins Sans Frontières en 2024 en tant qu’administratrice de projet, intervenant sur des missions en République Démocratique du Congo autour de la surveillance épidémiologique et de la réponse aux épidémies de rougeole et de choléra. Elle participe également au déploiement d’une campagne de vaccination en collaboration avec Épicentre et la Fondation Gates. Le Mastère spécialisé lui permettra d’acquérir les compétences méthodologiques nécessaires pour contribuer plus directement à la compréhension et à la gestion des crises sanitaires, avec une volonté de poursuivre sa carrière au sein d’ONG internationales.

Laure Brock est diplômée d’un Master Sciences Technologies Santé parcours Sciences du Médicament. Elle a occupé des postes d’associée de recherche dans plusieurs entreprises pharmaceutiques et a notamment mené des projets de recherche préclinique à visée anti-infectieuse (SARS-CoV-2, M. tuberculosis) pendant près de 5 ans. Dans le cadre de la collaboration internationale PAN-TB, elle a dirigé les études d’efficacité visant à sélectionner les combinaisons de composés les plus prometteuses pour, entre autres, réduire la durée de traitement de la tuberculose. Engagée pour la santé/sécurité au travail (membre de la CSSCT dans son entreprise) et pour la fin des Violences Sexistes et Sexuelles (bénévole au Mouvement du Nid), Laure souhaite quitter l’industrie pharmaceutique et mettre ses compétences au profit de problématiques sanitaires de « terrain ».

Gloria COTOMALE, titulaire d’un doctorat en médecine obtenu au Bénin, elle débute sa carrière comme médecin généraliste. Elle s’implique dans la riposte Covid, les soins palliatifs et les campagnes d’éducation communautaire. Après plusieurs années d’expérience clinique et communautaire elle s’oriente vers la santé publique et l’épidémiologie avec la volonté d’agir sur les déterminants sociaux et environnementaux de la santé. Elle intègre un Master en épidémiologie à Sorbonne Université ou elle mène à travers un stage académique un projet de recherche sur le Covid long et y développe un intérêt croissant pour l’analyse de données, la veille sanitaire et la santé globale. Elle souhaite aujourd’hui approfondir ses compétences afin de contribuer à des projets de santé globale, en lien avec les politiques publiques, la prévention et la réduction des inégalités sanitaires. Son projet professionnel vise à intégrer une structure de recherche ou un organisme d’expertise intervenant dans la conception, le suivi et l’évaluation de programmes de santé pour participer à la production de données probantes au service de l’action sanitaire.

Sébastien Gaultier est interne des Hôpitaux de Paris spécialisée en Maladies Infectieuses et Tropicales. Il est particulièrement intéressé par les maladies infectieuses émergentes/négligées et par leur approche intégrative « one health » sociétale et environnementales. Il a pu approcher la recherche clinique en médecine tropicale par une première expérience de terrain au sein de l’hôpital de Cotonou (Bénin) en tant qu’interne affilié à l’unité INSERM/IRD MERIT (Santé internationale de la mère et de l’enfant). La réalisation du Mastère spécialisé lui permettra de développer des compétences en biostatistiques, et d’élargir ses connaissances en épidémiologie et santé globale afin d’exercer et de prendre part à la recherche clinique dans ce domaine.

Ibrahima Niass Gueye est pharmacien formé à l’université Cheikh Anta DIOP de Dakar, il a débuté sa carrière en officine avant de s’orienter vers le domaine de la santé publique. Désireux de contribuer plus largement à l’amélioration des systèmes de soins, il a rejoint le Centre de Recherche et de Formation à la Prise en Charge, où il occupe actuellement le poste de pharmacien responsable de la dispensation des antirétroviraux (ARV) pour les personnes vivant avec le VIH. Cette fonction, en lien étroit avec l’équipe clinique, lui a permis de mesurer l’importance stratégique de la gestion et de l’analyse des données en santé. Convaincu que les outils de l’épidémiologie et de la biostatistique sont essentiels pour améliorer les pratiques et orienter les politiques de santé, il a choisi d’intégrer cette formation pour renforcer ses compétences dans ces domaines. Il ambitionne ainsi de jouer un rôle plus actif dans la production de données de qualité, le suivi des traitements, et le développement de projets de recherche à fort impact pour les populations vulnérables.

Rachel Mahamba Kupanya Mbambu a entrepris des études de médecine générale à l’Université catholique du Graben de Butembo. En 2018 elle a été recrutée par Epicentre où elle a travaillé comme investigatrice de terrain, puis comme responsable d’activités épidémiologiques, et enfin comme coordinatrice de recherche opérationnelle. Dans le cadre de son développement personnel, et passionnée par l’épidémiologie, elle a souhaité entreprendre des études de spécialisation dans ce domaine.

Barth Lowe est un médecin passionné par la santé des populations, diplômé de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Son parcours l’a mené sur des terrains d'action variés et engagés : d’abord avec ALIMA Guinée sur le projet de recherche vaccinale contre la COVID-19 (COVICOMPARE), puis au Cameroun, avec Higher Institute for Science and Medical Research (ISM) sur la lutte contre le paludisme, et enfin au Programme National de Lutte contre le VIH/SIDA à Yaoundé. Convaincu que les défis sanitaires ne peuvent être relevés qu’à travers une approche globale, intégrée et multidisciplinaire, il fait aujourd’hui le choix stratégique de rejoindre le Master Spécialisé pour affiner sa vision et renforcer son impact sur la santé de la population.

Madeleine Rabeniary est une spécialiste en santé publique, originaire de Madagascar. Vétérinaire de formation, elle s’est vivement intéressée aux maladies infectieuses particulièrement les zoonoses, orientant progressivement ses choix de carrière et son engagement personnel vers leur stratégie de prévention et de contrôle. Elle travaille activement à la promotion des approches intégrées, surtout l'approche One Health, dans les politiques - programmes de santé publique de son pays. Elle a décidé de suivre cette formation afin d’enrichir ses compétences dans la compréhension des dynamiques d’émergences des maladies infectieuses face aux enjeux globaux de changements climatiques, environnementaux et géopolitiques. Elle souhaite par la suite poursuivre vers un doctorat en santé globale et en diplomatie en santé dans l’objectif de contribuer à la formation et à l’accompagnement des futures générations de professionnels de santé publique de son pays et des pays à ressources limitées sur les enjeux globaux de santé.

Ahlem Silini est médecin résidente en médecine préventive et communautaire, diplômée de la Faculté de Médecine de Tunis. Elle a validé un Master 1 professionnel en sécurité et contrôle du risque infectieux en milieu hospitalier ainsi que plusieurs certificats d’études complémentaires en épidémiologie, vaccinologie et méthodologie statistique. Son parcours professionnel s’est enrichi par des stages dans différents établissements gouvernementaux affiliés au Ministère de la Santé en Tunisie, où elle a notamment travaillé sur la surveillance épidémiologique et la préparation aux pandémies. Par ailleurs, elle a rejoint le Bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS/EMRO) au Caire en tant que fellow, travaillant sur des projets liés aux systèmes d’information sanitaire dans les pays de la région de la Méditerranée orientale. Elle vise à renforcer les capacités des systèmes de santé pour les rendre plus résilients et équitables, aux niveaux national, régional et global.

Emeline Simon est virologiste de formation. Au cours de la pandémie, elle a participé aux travaux sur les vaccins contre le SARS-CoV-2, ce qui a nourri sa volonté de relier la recherche aux actions de santé publique. Désireuse d’élargir son parcours au-delà du monde académique, elle a rejoint l'agence nationale française de recherche sur les maladies infectieuses émergentes (ANRS MIE), en tant que cheffe de projet au sein du pôle de veille et de réponse aux épidémies. Au cours de deux années, elle a contribué à la mise en place des groupes de réflexion stratégique autour de plusieurs crises sanitaires, ainsi qu’à la structuration d’une action de recherche dédiée aux fièvres hémorragiques virales. En intégrant le Mastère spécialisé, elle aspire à se former à l’épidémiologie, à la gestion de projet et aux politiques de santé, afin de poursuivre sa carrière, à terme, au sein d’une ONG, d’une organisation internationale, ou d’une institution de recherche engagée dans des projets en collaboration avec les pays du Sud.

Laura Talasman, médecin généraliste de formation, après plusieurs années d’exercice au sein de différentes organisations non gouvernementales intervenant auprès de personnes en situation de précarité, elle souhaite développer de nouvelles compétences en santé publique et en épidémiologie afin de s’orienter vers le domaine de la recherche. Elle souhaite enrichir ses connaissances pour pouvoir agir sur les problématiques de santé à une plus grande échelle. Militante pour un accès à la santé pour tous, elle est particulièrement sensible aux questions des inégalités sociales de santé. 

Arthur Vincent, après une licence en Histoire et Sciences Politiques à l’Institut Catholique de Paris, s’est orienté vers la Santé Publique et a complété un Master 2 de Santé Publique, spécialité Santé, Populations et Territoires à l’USPN. 
Il a multiplié sur cette période les expériences à l'Hôpital Saint-Louis (AP-HP), et a participé à l'amélioration des parcours patients ainsi qu’à l'analyse de données hospitalières. Impliqué dans plusieurs études rétrospectives en infectiologie et en organisation hospitalière, il a notamment contribué à des publications scientifiques sur les pronostics de patients immunodéprimés atteints de COVID-19 et sur l’épidémiologie des infections chez des patients vulnérables. Passionné par les enjeux sanitaires actuels, Arthur ambitionne de renforcer son expertise opérationnelle en intégrant le Mastère Spécialisé. 

Marwa Wesleti est biologiste, spécialisée en écologie et entomologie médicale. Elle est titulaire d’un doctorat en Sciences Biologiques obtenu à la Faculté des Sciences de Tunis, où ses recherches ont porté sur les phlébotomes, vecteurs de la leishmaniose et de virus émergents en Tunisie.
Convaincue que la recherche n’a de sens que si elle améliore concrètement la vie des populations, elle oriente ses travaux vers des applications à fort impact en santé publique. Très impliquée dans le Réseau Pasteur, elle a suivi plusieurs formations spécialisées, notamment sur les insectes vecteurs et sur les liens entre changements climatiques et santé des populations. Son parcours est guidé par une conviction simple : la santé publique commence par la connaissance du terrain, et c’est dans cette optique qu’elle souhaite aujourd’hui renforcer ses compétences et élargir son champ d’action au sein de projets internationaux.