Promotion 2021-2022

Promotion 2021-2022

Promotion 2021-2022 du Mastère spécialisé de santé publique

Etudiants de la promotion 2021-2022 du Mastère spécialisé lors du cours IDEA (formation à l'épidémiologie de terrain) à Rennes

Nesrine Ben Ahmed est docteur en médecine, diplômée de la faculté de Monastir en Tunisie. Elle est également titulaire d’un DIU Santé et Tropiques, Médecine et Hygiène Tropicales, Université de Bordeaux. Après une expérience d’un an et demi comme médecin de famille dans des milieux défavorisés en Afrique du Sud, elle a choisi de poursuivre sa carrière dans l’humanitaire. Nesrine a effectué des missions avec MSF et le CICR dans des contextes variés, mais ayant tous en commun la précarité et le manque de ressources. Le Mastère Spécialisé de Santé Publique de l’école Pasteur/Cnam lui permettra d’approfondir ses connaissances en santé globale, un domaine dans lequel elle souhaite continuer sa carrière.

Emilie Bensadon est diplômée d’un Master d’Economie à l’Université Paris-Saclay dont le mémoire portait sur les effets de la pollution de l’air sur la santé infantile, après une première expérience d’assistante de recherche en économie internationale. Particulièrement intéressée par les effets du dérèglement climatique sur la santé et la préparation des systèmes de santé à faire face aux défis que cela peut poser (qu’ils soient infectieux ou non), Emilie décide de s’orienter vers le Mastère spécialisé de l’Ecole Pasteur/Cnam afin d’acquérir les compétences nécessaires à ce type d’études.

Laurène Cachera est interne de Maladies Infectieuses et Tropicales à Paris. Elle est titulaire d’un Master 1 en Microbiologie à l’Université Paris Descartes (Université de Paris), et s’intéresse particulièrement aux infections chez les patients transplantés d’organe solide. Après une première expérience de recherche en épidémiologie au sein du Centre d’Investigation Clinique du Centre Hospitalier de Cayenne en Guyane française, elle a souhaité approfondir ses connaissances en santé publique, notamment en épidémiologie et recherche clinique en intégrant le mastère spécialisé. Elle souhaite ainsi mettre ses compétences en infectiologie et en épidémiologie au profit de projets de recherche portant sur les patients transplantés d’organe solide.

Diplômée d’études médicales à l’université Paris Diderot et en fin d’internat de pédiatrie à Paris, Mélissa Cruz s’est intéressée pendant sa spécialisation à la médecine du voyage, à l’infectiologie et la vaccinologie. Ayant un goût pour la recherche et aimant beaucoup la clinique, elle s’oriente tout naturellement vers l’épidémiologie et ce Mastère spécialisé à l’Institut Pasteur pour élargir et consolider des compétences en biostatistiques, santé publique et gestion du risque infectieux qui lui permettront d’exercer dans ce domaine et de prendre part à la recherche clinique. L’ouverture vers le monde est notamment ce qui lui a particulièrement fait choisir ce Mastère car elle aimerait contribuer à une meilleure prise en charge globale des problèmes de santé publique et des épidémies.

Antoine Deslandes est interne en médecine spécialisé en Santé Publique, en 4e année à Paris. Son intérêt pour les maladies infectieuses lui a permis au cours de son internat de travailler notamment sur le VIH et la tuberculose en Seine Saint Denis et à Paris, de participer à l’investigation et la surveillance des infections associées aux soins en Ile de France, de contribuer à la prévention du risque infectieux au sein d’hôpitaux franciliens, et de participer à la gestion de la pandémie de COVID-19 au niveau régional et national. Le Mastère Spécialisé de Santé Publique de l’école Pasteur/Cnam lui permettra d’approfondir ses connaissances en épidémiologie des maladies infectieuses.

Nicolas Jacquet est diplômé en science politique de Sciences Po Paris. Son parcours lui a permis de développer un fort intérêt pour les politiques publiques et, notamment, pour la mise en œuvre des politiques de santé. Après avoir étudié les sciences sociales et les méthodes quantitatives à l’École normale supérieure Paris-Saclay, il s’est spécialisé dans la mise en œuvre des politiques de vaccination. Il a notamment étudié les déterminants organisationnels et institutionnels de l’adhésion à la vaccination des professionnels de santé en France dans le cadre de l’épidémie de Covid-19. Par ailleurs, il s’est intéressé au risque infectieux, notamment à travers l’analyse de la gestion des épidémies en Afrique subsaharienne. Il intègre le Mastère Spécialisé de Santé publique de l’École Pasteur/Cnam pour approfondir ses connaissances en santé publique, et se spécialiser dans la gestion des systèmes de santé et la maîtrise du risque infectieux.

Marie Lamy est diplômée du Master Politiques Publiques, spécialité Santé de Sciences Po Paris (2021), formation abordant de nombreux enjeux de santé publique, dans une perspective à la fois nationale et internationale. Souhaitant confronter la théorie à la pratique et avoir une compréhension la plus large possible de ce domaine d’activité complexe, elle a effectué des stages et CDD dans diverses structures (clinique, start-up, ministère, bureau d’études, hôpital). Ses expériences au sein du Centre de crise sanitaire du Ministère chargé de la santé et du bureau d’études international CREDES l’ont amenée à s’intéresser au domaine de la veille et sécurité sanitaire, dans lequel elle souhaite désormais se spécialiser. C’est dans cette optique qu’elle intègre le Mastère Spécialisé de l’école Pasteur/Cnam, qui lui permettra d’élargir son champ de compétences et connaissances, notamment sur le plan scientifique.

Hervé Matondo Phuna est médecin et diplômé de Master 1 Santé publique parcours Sciences du risque en Santé environnementale et travail à l’Université Clermont Auvergne. Il a travaillé comme assistant au Département de Santé environnementale de l’Ecole de Santé Publique de Kinshasa (RDC), médecin Responsable PCI-WASH aux Cliniques Universitaires de Kinshasa en collaboration avec l’ONG ALIMA et dans d’autres activités de prévention et traitement de maladies en République Démocratique du Congo.

Vincent Mendiboure, ingénieur généraliste, travaille depuis 2006 dans le secteur humanitaire médicale d’urgence. Depuis lors, il est intervenu dans de nombreuses crises humanitaires ou sanitaires en Afrique, Amérique et Asie. Il a également participé à plusieurs essais cliniques en contexte d’urgence, et contribué à améliorer la médecine humanitaire.

Titulaire d’un Master en Relations Internationales, parcours Sécurité et Défense au sein de l’Université Catholique de Lille, Raphaëlle Meyer-Worth y a développé un intérêt tout particulier pour les dynamiques de sécurité sanitaire ainsi que le concept de « Global Health ». Afin de pouvoir suivre les enseignements du Mastère Spécialisé de Santé Publique de l’École Pasteur/ CNAM, elle a également suivi le DU Méthodes et pratique en épidémiologie de l’ISPED. Raphaëlle souhaite donc développer ses connaissances dans la conception et la gestion des politiques de santé afin de pouvoir participer à l’amélioration des systèmes de santé.

Nicolas Minier termine une thèse en bioingénierie à l’Institut Pasteur, portant sur le développement d’un organe-sur-puce. Ces systèmes ont pour ambition de reproduire avec une grande fidélité le microenvironnement cellulaire, afin de produire des expériences, et notamment des essais précliniques, les plus fiables possible. Désireux de se rapprocher d’avantage d’une échelle humaine, il cherche désormais à mettre à profit son expérience de la biologie à l’échelle cellulaire au service de l’épidémiologie et des enjeux de santé publique du 21e siècle. Il espère donc pouvoir trouver une structure de recherche ou de surveillance sanitaire qui lui permettra d’apporter son expertise à l’interprétation de données épidémiologiques toujours plus complexes, et exigeantes dans leur analyse. Sur son temps libre, Nicolas est également impliqué dans des actions de vulgarisation scientifique (Café des Sciences, KezaCovid, etc.), avec le souci de participer à une science ouverte, et d’inviter les citoyens à se saisir de ces thématiques d’actualité.

Pierre Moënne-Locoz est interne en Prévention des Risques Infectieux en 2e année à Paris. Il a découvert l’Institut Pasteur lors de son stage de master 1 en travaillant sur le choléra. Son quotidien porte sur des thématiques variés allant du risque environnemental à l’infection associé aux soins. En travaillant autour des bactéries multi ou hautement résistantes, il a naturellement développé un intérêt particulier pour le microbiote intestinal. Il a voulu associer le DIU CESAM et le Mastère spécialisé de l’Ecole Pasteur-Cnam pour parfaire ses connaissances qui lui permettront d’une part de mieux maitriser les risques infectieux en milieu hospitalier mais aussi de poursuivre des travaux de recherches car le microbiote intestinal reste pour lui un enjeu majeur de santé publique.

Mayeul Patrick Moukoulou est docteur en Médecine. Après avoir travaillé pendant cinq ans en qualité de Médecin-chef dans un centre de santé en milieu rural (en République du Congo), il a décidé de s’orienter vers les métiers de la santé publique en effectuant le Master Advanced of Studies en santé publique de l’Université de Genève et le Diplôme d’Université Méthodes et Pratique en Épidémiologie de l’Institut de Santé Publique, d’Épidémiologie et de Développement de l’Université de Bordeaux. En intégrant le Mastère spécialisé de santé publique, Mayeul souhaite approfondir ses connaissances et acquérir des compétences solides en Épidémiologie et en Biostatistiques pour que l’appui apporté au Ministère de la santé du Congo dans le domaine de la maitrise du risque infectieux et de conception et gestion des programmes soit assorti d’une expertise de haute qualité surtout dans le contexte de pandémie de COVID-19.

Olivier Paccoud est médecin spécialiste en Maladies Infectieuses et Tropicales. Après 5 ans d’internat de Médecine Interne en Ile-de-France, il a été Chef de Clinique pendant deux ans dans le service des Maladies Infectieuses et Tropicales de la Pitié-Salpétrière. Il s’intéresse particulièrement à la prise en charge des infections chez les personnes immunodéprimées, particulièrement les infections fongiques et parasitaires. Il intègre le Mastère spécialisé pour acquérir des connaissances en épidémiologie et en santé publique dans le but de poursuivre une activité mixte de clinique et de recherche en épidémiologies des Maladies Infectieuses.

Etudiante en 6ème année de pharmacie, Maëlys Proquot souhaite se spécialiser en santé publique dans le cadre de sa dernière année d'étude. Elle a réalisé sa 4ème année à l’université de Grenade en Espagne, ce qui a renforcé son envie de travailler à l’international. Attirée par la prévention en santé et désireuse de mettre son énergie au profit de l’amélioration de la santé de tous, son souhait premier de travailler dans l’humanitaire a évalué peu à peu vers celui de la santé publique. Cette envie fut renforcée par ses différents stages : lors de son externat au CHU de Poitiers durant lequel elle a réalisé une étude sur l’antibiorésistance et lors de mon stage en santé environnementale où elle a pris conscience de l’importance du concept « One Health ». La diversité des enseignements proposés par ce Mastère lui permettra de renforcer ses connaissances et de maitriser les outils des différents aspects de la santé publique.

Jee-Seon Yang est interne en Pédiatrie à l’université Paris Sorbonne et est titulaire d’un M1 de Santé Publique. Elle a travaillé sur divers sujets de Santé Publique en Maladies Infectieuses dont la prise en charge de la bronchiolite en hospitalisation à domicile ainsi que l’impact de la précarité sur la tuberculose chez les enfants. Elle souhaite approfondir ses connaissances et acquérir les outils nécessaires pour travailler dans la recherche en maladies infectieuses et améliorer les systèmes de santé.