Promotion 2024-2025

Promotion 2024-2025

Promotion 2024-2025

Etudiants de la promotion 2024-2025 du Mastère spécialisé de santé publique Ecole Pasteur-Cnam

Hanieh Beheshti Moez, médecin généraliste en centre de santé municipal (CMS) à Saint Denis, est très intéressée par les problématiques de santé publique auxquelles elle a déjà été confrontée dans son activité médicale, ainsi qu’avec les partenariats associatifs auxquels elle collabore (médecins du monde à proximité de la Plaine St Denis, et l’association Nouvel Horizons, accompagnant les exilés d’Iran et d’Afghanistan). Elle a ainsi participé avec les autres médecins du CMS Plaine sur le projet CoPAMVIL du Dr Sautereau, soutenu par l’ANRS, afin de décrire l’état de santé des personnes primomigrantes en France depuis moins d’un an. A travers son sujet de thèse sur la prise en charge de la stéatose hépatique en médecine générale, elle a travaillé sur un sujet de santé publique en expansion et de maladies chroniques.

Beya Farah Benzina est médecin spécialiste en médecine de famille, diplômée de la Faculté de Médecine de Tunis. Disposant d'une expérience combinée dans la recherche et la pratique clinique, elle s'est particulièrement intéressée aux domaines de la santé des femmes, de la santé mentale et de l'équité en santé. C'est ainsi qu'elle a pu publier plusieurs articles autour de ces sujets. Orientée vers une approche collective de la santé, elle a travaillé sur le projet d'amélioration des données de mortalité en Tunisie à l'Institut National de la Santé Publique. Elle a participé à la création de la première unité de préparation à la naissance et à la parentalité dans un hôpital public. Passionnée par le travail associatif, elle a été volontaire du Croissant Rouge Tunisien pendant plusieurs années. Elle a aussi présidé lors de deux mandats successifs le comité junior de la société des médecins généralistes de Tunisie.

Europe Blanckart, jeune diplômée du Master international en Infectiologie de l'Université Paris Saclay, en collaboration avec l'Université de Sciences de Phnom Penh et l'Institut Pasteur du Cambodge, Europe Blanckart a acquis une expérience significative à travers plusieurs stages dans le domaine de la recherche hospitalière et appliquée sur des pathogènes humains, avec des missions aussi bien en Asie qu’à Paris. Convaincue de l'importance d'une approche globale et multidisciplinaire, elle aspire à une carrière en Santé publique visant à créer des collaborations entre les ONG, les institutions gouvernementales et les nombreux Instituts Pasteur présents à l’international.

Juliette Both est diplômée d'un Master en Business Management obtenu à l'EDHEC en 2016. Après un an à la London School of Economics, elle a travaillé au sein d’un fonds d’investissement à vocation sociale pendant cinq ans, en tant que manager, puis directrice-adjointe. Elle y a financé notamment des projets favorisant l’accès à la santé de populations vulnérables. Elle s’est ensuite orientée vers la santé publique dans les pays en voie de développement, en étant conseillère du Ministère de la Santé du Tchad, en partenariat avec l'Alliance mondiale de la Vaccination (GAVI). Elle a contribué au déploiement de la vaccination contre la Covid-19 dans le pays, par l’organisation de campagnes de vaccination. Elle a également contribué au renforcement de la vaccination de routine, à la fois par un appui au management et en développant l’analyse des données pour la décision. Voulant poursuivre sa carrière dans le domaine de la santé publique, Juliette rejoint le Mastère spécialisé pour compléter ses connaissances en la matière.

Madeleine Casper, d’origine suédoise, est interne en pharmacie hospitalière à Paris. Elle a effectué ses études de pharmacie à l'Université de Toulouse, où elle a développé une solide formation académique et une passion pour les enjeux de santé publique. Elle souhaite se spécialiser en santé publique à l'échelle globale, avec un intérêt particulier pour les problématiques sanitaires des pays en voie de développement. Sa motivation est renforcée par ses stages, notamment au Centre Hospitalier de Mayotte, où elle a été confrontée à des défis sanitaires uniques. Madeleine aspire à travailler au sein d'organisations internationales telles que l'OMS, pour contribuer à réduire les inégalités d'accès aux soins dans le monde.

Elise Cendres est interne en médecine des Hôpitaux de Paris spécialisée en Pédiatrie et se tourne notamment vers l’infectiologie pédiatrique. Particulièrement intéressée par les maladies infectieuses émergentes et la gestion des situations de crise sanitaire à l’échelle internationale, la réalisation du Mastère spécialisé en santé publique complète ainsi sa formation dans le but à la fois de découvrir le monde de la recherche clinique à l’échelle internationale et de s’approprier les outils nécessaires au développement d’une carrière hospitalière.

Pauline Chaumet est diplômée d’un Master d'administration publique de l’Ecole des Hautes Etudes Internationales et Politiques, au cours duquel elle a réalisé un mémoire de recherche sur les crises sanitaires et l’économie mondiale. À la suite de ses études, elle a travaillé pour différents ministères français à des fonctions juridiques et politiques. En parallèle de ce début de carrière elle a su se forger une expérience hospitalière où elle a découvert le monde de la recherche, notamment en maladies infectieuses en pleine crise sanitaire Covid-19. Ces expériences l’ont convaincue de la nécessité de s’orienter vers la santé publique afin de participer à l’amélioration des connaissances en maladies infectieuses et la prévention des risques sanitaires mondiaux, tout en faisant le lien avec les réalités économiques et juridiques internationales.

Thibault Colin est diplômé de Sciences Po Bordeaux en Sciences Politiques et Gouvernance Territoriale et d’un DU de l’Ecole de Médecine de Sorbonne Université et, a toujours conjugué dans son parcours, les intérêts publics et privés. Après avoir travaillé pour l’Etat à Bpifrance et dans la protection sociale, il accompagne aujourd’hui, autant les industriels, medtechs et biotechs dans le développement de leurs produits de santé sur les stratégies de recherche clinique, de market access, de médico-économie et d’affaires publiques, que les associations de patients et, s’intéresse de près à la place de la Démocratie en Santé dans les parcours de soins. Officier de réserve détaché au Service de Santé des Armées dans une unité dédiée à la Santé Publique, il cherche en rejoignant l’Ecole Pasteur-CNAM à élargir ses connaissances scientifiques pour notamment mieux appréhender les questions de prévention.

Noa Conan est diplômée d’un Master en Biologie Moléculaire et Cellulaire parcours Microbiologie (Maladies Infectieuses Émergentes). Après avoir effectué plusieurs stages en immunologie et microbiologie lui permettant de découvrir la recherche fondamentale, Noa décide de s’orienter vers la Santé Publique. Grâce au Mastère spécialisé en Santé Publique elle cherche à se former en risque infectieux et en santé globale afin d’acquérir les compétences en épidémiologie, modélisation et maîtrise du risque nécessaires à la poursuite d’une thèse dans ce domaine.

Alice Delafon-Pariset est une interne en pédiatrie à Paris. Son parcours l'a conduite à travailler dans divers services à Paris et à Cayenne, dans l’optique de se spécialiser en maladies infectieuses pédiatriques. Intéressée par la recherche, elle a souhaité consacrer un an de sa formation à ce mastère spécialisé afin de pouvoir compléter son expérience de terrain et approfondir ses connaissances méthodologiques.

Aurore Dupont est dermatologue à l’hôpital de Cayenne (Guyane française), depuis Novembre 2021, après un premier passage dans le service de Dermatologie en tant qu’inter-CHU en 2018/2019 au cours de son internat à Bordeaux. Elle s’est beaucoup impliquée dans l’organisation et la participation à de nombreuses « missions » dermatologiques dans des zones reculées de Guyane, notamment dans les territoires amérindiens et businengue, aux frontières surinamaise et brésilienne. Ce retour en Guyane a conforté son attrait pour la santé publique dans la thématique des dermatoses tropicales négligées. Ce Mastère s’intègrera plus largement dans un projet de coopération internationale avec le Brésil, avec la mise en place d’un essai clinique dans une dermatose tropicale négligée endémique du bassin amazonien.

Leila Ferrera Ahl-Sbai a récemment soutenu sa thèse de doctorat à l'Université Ibn Zohr (Agadir, Maroc), où elle a mené des recherches au sein du Laboratoire de Biologie Cellulaire et de Génétique Moléculaire. Son travail doctoral s'est concentré sur la composition et la diversité du microbiote vaginal en relation avec la présence d'infections sexuellement transmissibles, spécifiquement le Papillomavirus Humain (HPV) et Chlamydia trachomatis. Pour approfondir son expertise en recherche sur le microbiome, elle a suivi une formation en séquençage de nouvelle génération (NGS) à l'Institut de Biologie Moléculaire Clinique (IKMB) de l'Université de Kiel en Allemagne. De plus, elle a reçu une formation en génomique des pathogènes et en bio-informatique à l'Institut Pasteur de Dakar, au Sénégal. Elle a récemment été membre du laboratoire Vonaesch à l'Université de Lausanne, dans le cadre d'une bourse de recherche à court terme du NCCR Microbiome. Dans ce laboratoire, elle a travaillé sur l'isolement bactérien dans des conditions aérobies et anaérobies, l'identification bactérienne à l'aide de séquences 16S, ainsi que la détection des archaea dans des échantillons des enfants en condition de malnutrition à partir de différent pays Africains (République centre Afrique, Madagascar et Ethiopie). Elle a également étudié la corrélation entre l'abondance des archaea et les phénotypes cliniques de malnutrition et d'obésité.

Axelle Lila Fafadji Gansou, après avoir obtenu son baccalauréat en 2007, elle a entamé des études universitaires à l’issue desquelles elle a obtenu son doctorat en médecine générale en 2014. Ayant un fort intérêt pour la prise en charge du VIH dans un contexte de ressources limitées comme celui du Benin, elle s’est engagée auprès des personnes vulnérables en travaillant pendant deux années au sein d’un programme innovateur de prévention du VIH au Dispensaire des IST de Cotonou. Tout cela a aiguisé son amour pour les maladies infectieuses, la motivant à faire pendant quatre années une spécialité en maladies infectieuses et tropicales à Abidjan en Côte d’ivoire. De retour dans son pays d’origine en 2020, elle a à nouveau servi les populations locales en s’engageant auprès de l’état béninois comme médecin infectiologue. Sélectionnée en 2022 par le programme Mark Wainberg Fellowship, elle a pu faire des stages d’immersion dans des services de maladies infectieuses de renommée à Paris et à Dakar, et y a obtenu plusieurs diplômes.

Alice Grognet Essaïan est pédiatre à Paris, passionnée par l’enchevêtrement entre les dimensions sociale, culturelle et scientifique de la santé. Au cours de son internat, elle s’est intéressée plus particulièrement à la prise en charge des enfants migrants et en situation de précarité. Sa thèse de médecine, soutenue en 2023, était consacrée au suivi de l’état de santé des enfants migrants après leur arrivée en France. Le Mastère spécialisé de santé publique lui permettra d’acquérir les compétences nécessaires en épidémiologie et en santé globale pour poursuivre des travaux de recherche dans ce domaine. Dans le cadre de ce Mastère, elle étudiera l’impact de la précarité sur le remplacement sérotypique et la résistance aux antibiotiques dans les infections invasives à pneumocoque de l’enfant.

Pierre-Alexandre Heckly est de formation vétérinaire. Après un expérience en médecine et chirurgie en clientèle, il décide de s'orienter dans le conseil en élevage, afin de s'enrichir du contact d'autres professionnels (éleveurs, conseillers). De l'approche académique fondée sur l'examen de l'animal malade, sa pratique intègre alors les aspects de médecine collective et les nombreux des facteurs relevant des conditions de vie des animaux d'élevage (alimentation, logements, bien-être animal …). Il développe plusieurs expertise (qualité du lait, reproduction, bien-être animal, biosécurité) appliqués aux élevages de ruminants. Se formant régulièrement au travers de la presse spécialisées, des publications des instituts techniques et de formations, il maintient une habitude d'étude et une adaptabilité à des postes variés. Ces dernières années, vétérinaire conseil pour un organisme d'élevage au niveau national, au travers de missions de conseil et de projet, il est plongé dans le bain de plusieurs crises sanitaires en élevage, participant à de nombreuses travaux au sein des instantes consultatives de la gestion sanitaire animale. Cela lui fournit l'opportunité d'interagir avec l'intégralité du milieu sanitaire vétérinaire : administratif, régulateur, gestionnaire et chercheur. Cette expérience le remet en contact avec l’épidémiologie, alimentant son désir de développer ses compétences dans ce domaine. Il se projette désormais dans une carrière en santé publique, avec une vision « One Health » ou santé globale, sans se limiter à la santé animale, intégrant la santé humaine et environnementale. Ce dernier point (environnement) correspondant par ailleurs à une ancienne et forte aspiration.

Fowzia Ollivier est une professionnelle aguerrie, forte de 15 années d’expérience dans le secteur de la santé, dont une décennie au sein d’industries pharmaceutiques multinationales. Elle a occupé des postes stratégiques et opérationnels en marketing, avec un accent particulier sur la communication. Son parcours lui a permis de collaborer avec des équipes variées, allant de la recherche et développement au marketing produit, en passant par la conformité réglementaire et l’économie de la santé. Ces interactions lui ont offert une compréhension approfondie des enjeux cliniques et des défis de santé publique qui touchent notre société. Actuellement, elle poursuit sa formation à l’École Pasteur/Cnam pour approfondir ses connaissances et compétences dans le secteur de la santé. Son projet de carrière s’articule autour de la promotion de la santé et de la sensibilisation des parties prenantes aux enjeux cruciaux de santé publique, en visant à travailler pour des institutions publiques ou des ONG. En mobilisant ses compétences en communication et en marketing, Fowzia Ollivier souhaite développer des initiatives impactantes qui favoriseront la santé publique, tant au niveau national qu’international, en collaborant avec les professionnels de santé, les chercheurs et les associations de patients.

Florian Ruiz est diplômé de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes (Oniris VetAgroBio) depuis 2018. Titulaire d’un diplôme d’internat (carnivores domestiques) et d’un Certificat d'Études Supérieures en Hématologie et Biochimie clinique animales, il travaille depuis trois ans en laboratoire de diagnostic vétérinaire, notamment sur les maladies infectieuses. Il s’intéresse de plus en plus à la gestion et la lutte de ces différentes maladies à l’échelle des populations. Il s’oriente particulièrement vers les maladies zoonotiques, et souhaite ainsi mettre à disposition ses compétences vétérinaires au service de la santé humaine et globale. Le Mastère spécialisé lui permettra de développer des compétences en gestion de santé publique, biostatistiques et modélisation.

Edith Turpyn poursuit ses études au sein du Département d’Enseignement et de Recherche de biologie de l’ENS Paris-Saclay depuis septembre 2020. Elle est titulaire d’un master 2 de physiologie et physiopathologie humaine de Sorbonne Université et d’un diplôme universitaire d’Innovation thérapeutique en cancérologie de l’Université Paris-Saclay. Après plusieurs stages en recherche fondamentale et une année d’engagement normalien en tant que cheffe de projet médiation scientifique au sein de la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer, elle souhaite acquérir des compétences en santé publique et épidémiologie. Elle intègre le Mastère spécialisé en Santé publique afin d’orienter son parcours vers la gestion de la prise en charge des cancers et des politiques de prévention, à une échelle globale.

Laure Vergeron est interne en psychiatrie à Paris et publie des travaux d’épidémiologie dans sa spécialité. Elle a également été développeuse logiciel quelques années, et garde une grande curiosité pour les technologies informatiques développées pour l’épidémiologie. Depuis la fin du secondaire, elle se forme et travaille régulièrement à l’étranger (Canada, Hong Kong, USA), ce qui lui donne un regard transculturel sur les questions d’accès aux soins et de financement des systèmes de santé. Dans les dernières années, elle a développé un intérêt pour le Value Based Health Care et a pu bénéficier d’une formation intensive à la Harvard Business School après avoir coordonné la recherche de terrain pour un rapport européen sur ce sujet. Son choix s’est porté sur le Mastère du Cnam/Institut Pasteur pour son approche transversale (anthropologique, économique, épidémiologique) des questions de Santé Publique, dont elle pense qu’elle permet de décrire les inégalités de santé en posant des questions pertinentes et en y apportant des réponses méthodologiquement correctes pour mieux informer les politiques de Santé Publique