Les anciennes promotions

Promotion 2022-2023

Promotion 2022-2023 du Mastère spécialisé de santé publique

Etudiants de la promotion 2022-2023 du Mastère spécialisé de santé publique
lors du cours d'Analyse des données avec Stata 1 à l'Institut Pasteur (17/10/2022)

Ahmed Abdouni est issu d’une formation pluridisciplinaire en biochimie, biologie moléculaire et cellulaire puis s’est spécialisé en virologie par une thèse de doctorat effectuée à l’institut Cochin sur le sujet du VIH et des mécanismes moléculaires de la latence. Par la suite, il a poursuivi des recherches académiques avec un post-doctorat à l’institut de développement de Marseille en étudiant avec une approche clinique l’hépatocarcinome et l’implication de facteurs protéiques dans le développement cancéreux. Par ailleurs, il s’est également diversifié en s’engageant dans des structures privées qui se focalisent sur le développement d’outils de diagnostic pour des pathologies comme l’apnée du sommeil ou bien des leucémies de l’adulte. Dorénavant, Ahmed a pour ambition d’élargir ses compétences en intégrant les enjeux de demain avec une approche globale de la santé publique.

Gaëlle Abihsera est docteure en médecine. Après avoir travaillé en cabinet de ville, elle a intégré une structure d’hospitalisation à domicile dans laquelle elle a exercé pendant 7 ans. Elle a par la suite rejoint le Centre Régional de Coordination des dépistages des Cancers d’Ile-de-France, dont l’une des missions est l’amélioration de la participation aux dépistages organisés du cancer du sein, colorectal et du col de l’utérus, tout en visant à réduire les inégalités sociales et territoriales d’accès à ces dépistages. Le Mastère spécialisé de santé publique de l’école Pasteur-Cnam lui permettra d’approfondir ses connaissances dans le champ de la prévention et d’acquérir des compétences afin de pouvoir mener des travaux de recherche en lien avec les dépistages des cancers.

Raghiatou Balde est diplômée en Médecine depuis Juin 2021 à l’Université La Source en République de Guinée. Elle est auteur d’un article scientifique « Prevalence and risk factors of female sexual dysfunction among women infected with HIV in conakry ». Elle est titulaire d’un DU en Méthodes et Pratiques en Epidémiologie avec l’Université de Bordeaux, d’un DIU en Santé Globale et Maladies Emergentes de l’Université de Gamal Abdel Nasser de Conakry et de l’Université de Montpellier. Après deux années d’expériences professionnelles dans la gestion d’équipe pour la riposte contre la Covid-19 sur le terrain au compte de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS), elle a développé une grande passion pour l’épidémiologie, à ce jour elle a envie de continuer sa carrière dans la gestion des maladies épidémiologiques. Ce Mastère spécialisé de santé publique de l’Institut Pasteur et du Cnam constitue pour elle une opportunité dans l’atteinte de ses objectifs professionnelles.

Après l’obtention de son diplôme d’ingénieur à AgroParisTech dans la dominante Métatox, qui vise à étudier l’évaluation et la gestion des risques sanitaires pour l’Homme et les environnements, Léopold Beeker a travaillé en tant que coordinateur scientifique à l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (Anses) dans le domaine de la phytopharmacovigilance. A travers le Mastère spécialisé, il veut associer ses compétences en évaluation du risque à son attrait pour la santé publique. Intéressé par l’étude des maladies chroniques, et en particulier par leur lien avec les inégalités sociales, il souhaite notamment développer ses compétences en analyse statistique et approfondir ses connaissances en épidémiologie.

Stéphanie Decherf, titulaire d’un doctorat de physiologie, est une scientifique dotée de 10 années d’expériences de recherche au sein de laboratoires universitaires. Ses projets de recherche situés à l’interface de la recherche fondamentale et appliquée, ont toujours été assortis d’une importante dimension biomédicale. L’influence de l’environnement et de l’alimentation sur la physiologie et la santé constituent ainsi un intérêt tout particulier de son champ professionnel et elle souhaite aujourd’hui mettre son expérience dans ce secteur au service de problématiques publiques et de programmes qui servent l’intérêt collectif. L’ouverture aux sciences sociales et aux enjeux de santé et de sécurité sanitaire en France et à l’international est un aspect du Mastère spécialisé de santé publique qui l’intéresse particulièrement, son objectif professionnel étant de pouvoir exercer des fonctions de coordination des interventions en santé publique à l’étranger.

Sybille de Madre est une jeune interne en psychiatrie à Paris. La santé publique l’ayant toujours intéressée, elle choisit de compléter sa formation clinique par le Mastère spécialisé de santé publique. Elle s’intéresse particulièrement à la recherche clinique et à la méthodologie qu’elle souhaite déployer dans le domaine de la psychiatrie. Sa curiosité pour les problématiques de santé globale, notamment dans le contexte des dérèglements climatiques, l’a naturellement poussé vers ce mastère dont la valence internationale est un atout de taille.

Julien Dowding, bientôt diplômé de l’école des sciences du vivant AgroParisTech, s’est spécialisé dans la toxicologie et la gestion de risque. Après des stages de recherche effectués à l’Institut Pasteur et à l’INSERM, son intérêt pour l’objet biologique et la santé humaine se sont confirmés. Son mémoire portait sur la pharmacocinétique et la pharmacodynamie du remdesivir chez des primates non-humains infectés par le SARS-CoV-2. Particulièrement intéressé par les problématiques d’émergence des maladies infectieuses et leurs surveillance/gestion, Julien a décidé à l’issue de son cursus d’ingénieur généraliste de se spécialiser dans ce domaine. C’est dans cette optique qu’il s’est orienté vers le Mastère spécialisé Pasteur/Cnam pour acquérir les outils nécessaires pour aborder avec plus d’aisance ces problématiques complexes.

Inès Fafi est docteur en médecine, diplômée de la faculté de médecine Sorbonne Paris Nord. Elle s’est spécialisée en pédiatrie, et s’est particulièrement intéressée à l’infectiologie et la santé des populations précaires durant son internat à Paris. Ayant développé un attrait pour la recherche, elle s’est orientée vers le mastère spécialisé à l’institut Pasteur afin de développer des compétences en épidémiologie et biostatistiques, nécessaires pour évaluer l’impact d’interventions de santé publique. L’ouverture aux sciences sociales proposée par le mastère spécialisé est une spécificité ayant retenu son attention, car elle aimerait approfondir ses connaissances en biostatistiques tout en conservant une approche globale des problèmes de santé publique. 

Kévin Gateau a intégré en 2018 l’Ecole Normale Supérieure Paris-Saclay après une classe préparatoire aux grandes écoles BCPST. Lors de ses deux premières années au sein de l’ENS Paris-Saclay, il a obtenu une licence puis un Master 1 en Biologie-Santé. Il a ensuite effectué un Master 2 Formation à l’Enseignement Supérieur en Sciences du Vivant et a été reçu au concours de l’agrégation Biochimie-Génie Biologique à la session 2021. L’année suivante, il a réalisé un stage de recherche de 10 mois en épigénétique et biologie du développement aux Etats-Unis, à l’Université de Pennsylvanie. Ayant la volonté d’élargir son champ de compétences, il suit le Mastère spécialisé de santé publique avec l’objectif de cumuler des connaissances de biologie fondamentale avec des connaissances d’épidémiologie, de gestion, ainsi que de sciences sociales et économiques.

Aline Lazberg est interne de santé publique issue de la faculté Paris Descartes. Elle s’est spécialisé dans le domaine de la veille sanitaire et gestion de crise afin d’orienter son internat vers le risque infectieux. Elle a travaillé des organismes régionaux comme l’ARS de Normandie où elle a appris à gérer les différentes infections à déclarations obligatoires afin de maitriser les risques infectiologues. Elle s’est également investie dans la campagne de vaccination de la variole du singe en étant le référente de la thématique monkeypox (MKP) en Normandie et en réalisant des créneaux de vaccination MKP à la miséricorde en tant qu’interne de santé publique. Elle s’est également engagée dans la réserve sanitaire afin de pouvoir gérer des signaux inopinés rapidement.

Benoit Leduc est à l’’origine diplômé ingénieur informaticien, puis a réalisé un long parcours dans l’action humanitaire avec Médecins Sans Frontières. Tout d’abord logisticien, il a pris ensuite progressivement des responsabilités pour devenir un cadre en charge de coordonner et planifier les programmes de l’organisation. Ainsi, il a eu l’occasion de participer à la mise en oeuvre de nombreux projets de secours et d’accès aux soins, le plus souvent dans des contextes de crises militaro-politiques. Il s’agit par exemple de campagnes de vaccination contre la rougeole, de programmes hospitaliers ou chirurgicaux pour les victimes de conflits, de prise en charge de la malnutrition sévère, de traitement de maladies infectieuses comme la tuberculose résistante ou le VIH, ou encore de cliniques mobiles en milieux isolés. Aujourd’hui, Benoit poursuit des missions comme l’évaluation de programmes, l’exploration de contextes d’intervention, l’élaboration de stratégies opérationnelles ou le lancement de nouveaux projets. A un moment clef de son parcours professionnel, avec l’envie de contribuer différemment aux enjeux de la santé du monde d’aujourd’hui, Benoit souhaite s’orienter de la réponse humanitaire stricto sensu vers le domaine de la santé globale.

Docteur en pharmacie, en exercice depuis deux ans dans plusieurs officines des archipels des Tuamotu et des Marquises, en Polynésie française, Anselme Pascal souhaite renforcer ses connaissances en épidémiologie et en santé publique. Plusieurs raisons ont façonné ce choix. On peut citer par exemple, son expérience professionnelle qui lui a permis d'être au contact d'une population ayant ses propres déterminants de santé et qui doit composer avec des défis majeurs de santé publique en lien avec son insularité et son isolement géographique. Toutefois, c'est la rédaction de sa thèse soutenue en janvier 2020 et intitulée "vaccination et l'officine, répondre aux craintes pour améliorer la couverture vaccinale" qui l'initiera à des notions de santé publique et d'épidémiologie et lui donnera l'envie d'approfondir, de renouveler et de maîtriser ses connaissances dans ces domaines. C'est ainsi, qu'il a fait le souhait de rejoindre le Mastère spécialisé proposé par le Cnam et l'Institut Pasteur.

Pablo Ruiz est interne en 3e année d’internat de biologie médicale, orienté microbiologie. Il est particulièrement intéresse par la parasitologie et mycologie médicale et l’aspect tropical de cette discipline. Il a décidé de s’inscrire à se master pour compléter ces compétences grâce à l’épidémiologie et la santé publique. Cela lui permettra de naviguer dans les domaines de la recherche, de l’épidémiologie et de la microbiologie avec un point de vue plus global que la pratique hospitalière stricte.

Costa Salachas est interne en médecine, spécialisé en pneumologie. Actuellement en fin de maquette d’internat de 5 ans de spécialisation, il s’intéresse particulièrement aux infections respiratoires, et aux enjeux d’épargne antibiotique en pneumologie. Il intègre le Mastère spécialisé pour acquérir des connaissances en épidémiologie, santé publique dans le but de s’ouvrir au monde de la recherche clinique et de poursuivre une activité à la frontière entre la pneumologie, la santé publique et l’infectiologie.

Aïssatou Sall est étudiante en 7ème de médecine à l’Université de Cheikh Anta Diop à Dakar au Sénégal. Lors de son stage au Service des Maladies Infectieuses et Tropicales (smit) de Dakar, elle a été initiée à la prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH et la problématique de la lutte contre le SIDA au Sénégal. Dans ce cadre, elle a travaillé comme assistante de recherche au sein du Centre Régional de Recherche et de Formation à la Prise en Charge Clinique de Fann (CRCF) dans un projet de recherche d’une approche multidisciplinaire associant santé publique et sciences sociales sur les populations clés au Sénégal. Cette formation de l’Institut Pasteur va lui permettre de renforcer ses capacités en santé publique. A l’issue de celle-ci Aïssatou Sall souhaite retourner au Sénégal pour soutenir sa thèse en médecine et envisager une carrière de recherche au sein de l’équipe du CRCF au Sénégal.

Daouda Seck est docteur en médecine, diplômé de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal. Il est aussi titulaire d’un master 2 en santé publique de l’université Sorbonne Paris Nord. Ayant toujours été intéressé par la médecine préventive, il a accompagné beaucoup de missions d’enquêtes du service de médecine préventive et du service de parasitologie de l’université de Dakar dans le cadre du programme national de lutte contre le paludisme au Sénégal. D’enquêteurs à consultant, l’épidémiologie de terrain n’est plus un secret pour lui. En ce sens, il intègre mastère spécialisé de l’Ecole Pasteur-Cnam pour augmenter ses compétences en santé publique d’une manière globale mais aussi tous les champs qui la composent grâce à la diversité des enseignements proposés dans ce Mastère.

Promotion 2021-2022

Promotion 2021-2022 du Mastère spécialisé de santé publique

Etudiants de la promotion 2021-2022 du Mastère spécialisé lors du cours IDEA (formation à l'épidémiologie de terrain) à Rennes

Nesrine Ben Ahmed est docteur en médecine, diplômée de la faculté de Monastir en Tunisie. Elle est également titulaire d’un DIU Santé et Tropiques, Médecine et Hygiène Tropicales, Université de Bordeaux. Après une expérience d’un an et demi comme médecin de famille dans des milieux défavorisés en Afrique du Sud, elle a choisi de poursuivre sa carrière dans l’humanitaire. Nesrine a effectué des missions avec MSF et le CICR dans des contextes variés, mais ayant tous en commun la précarité et le manque de ressources. Le Mastère Spécialisé de Santé Publique de l’école Pasteur/Cnam lui permettra d’approfondir ses connaissances en santé globale, un domaine dans lequel elle souhaite continuer sa carrière.

Emilie Bensadon est diplômée d’un Master d’Economie à l’Université Paris-Saclay dont le mémoire portait sur les effets de la pollution de l’air sur la santé infantile, après une première expérience d’assistante de recherche en économie internationale. Particulièrement intéressée par les effets du dérèglement climatique sur la santé et la préparation des systèmes de santé à faire face aux défis que cela peut poser (qu’ils soient infectieux ou non), Emilie décide de s’orienter vers le Mastère spécialisé de l’Ecole Pasteur/Cnam afin d’acquérir les compétences nécessaires à ce type d’études.

Laurène Cachera est interne de Maladies Infectieuses et Tropicales à Paris. Elle est titulaire d’un Master 1 en Microbiologie à l’Université Paris Descartes (Université de Paris), et s’intéresse particulièrement aux infections chez les patients transplantés d’organe solide. Après une première expérience de recherche en épidémiologie au sein du Centre d’Investigation Clinique du Centre Hospitalier de Cayenne en Guyane française, elle a souhaité approfondir ses connaissances en santé publique, notamment en épidémiologie et recherche clinique en intégrant le mastère spécialisé. Elle souhaite ainsi mettre ses compétences en infectiologie et en épidémiologie au profit de projets de recherche portant sur les patients transplantés d’organe solide.

Diplômée d’études médicales à l’université Paris Diderot et en fin d’internat de pédiatrie à Paris, Mélissa Cruz s’est intéressée pendant sa spécialisation à la médecine du voyage, à l’infectiologie et la vaccinologie. Ayant un goût pour la recherche et aimant beaucoup la clinique, elle s’oriente tout naturellement vers l’épidémiologie et ce Mastère spécialisé à l’Institut Pasteur pour élargir et consolider des compétences en biostatistiques, santé publique et gestion du risque infectieux qui lui permettront d’exercer dans ce domaine et de prendre part à la recherche clinique. L’ouverture vers le monde est notamment ce qui lui a particulièrement fait choisir ce Mastère car elle aimerait contribuer à une meilleure prise en charge globale des problèmes de santé publique et des épidémies.

Antoine Deslandes est interne en médecine spécialisé en Santé Publique, en 4e année à Paris. Son intérêt pour les maladies infectieuses lui a permis au cours de son internat de travailler notamment sur le VIH et la tuberculose en Seine Saint Denis et à Paris, de participer à l’investigation et la surveillance des infections associées aux soins en Ile de France, de contribuer à la prévention du risque infectieux au sein d’hôpitaux franciliens, et de participer à la gestion de la pandémie de COVID-19 au niveau régional et national. Le Mastère Spécialisé de Santé Publique de l’école Pasteur/Cnam lui permettra d’approfondir ses connaissances en épidémiologie des maladies infectieuses.

Nicolas Jacquet est diplômé en science politique de Sciences Po Paris. Son parcours lui a permis de développer un fort intérêt pour les politiques publiques et, notamment, pour la mise en œuvre des politiques de santé. Après avoir étudié les sciences sociales et les méthodes quantitatives à l’École normale supérieure Paris-Saclay, il s’est spécialisé dans la mise en œuvre des politiques de vaccination. Il a notamment étudié les déterminants organisationnels et institutionnels de l’adhésion à la vaccination des professionnels de santé en France dans le cadre de l’épidémie de Covid-19. Par ailleurs, il s’est intéressé au risque infectieux, notamment à travers l’analyse de la gestion des épidémies en Afrique subsaharienne. Il intègre le Mastère Spécialisé de Santé publique de l’École Pasteur/Cnam pour approfondir ses connaissances en santé publique, et se spécialiser dans la gestion des systèmes de santé et la maîtrise du risque infectieux.

Marie Lamy est diplômée du Master Politiques Publiques, spécialité Santé de Sciences Po Paris (2021), formation abordant de nombreux enjeux de santé publique, dans une perspective à la fois nationale et internationale. Souhaitant confronter la théorie à la pratique et avoir une compréhension la plus large possible de ce domaine d’activité complexe, elle a effectué des stages et CDD dans diverses structures (clinique, start-up, ministère, bureau d’études, hôpital). Ses expériences au sein du Centre de crise sanitaire du Ministère chargé de la santé et du bureau d’études international CREDES l’ont amenée à s’intéresser au domaine de la veille et sécurité sanitaire, dans lequel elle souhaite désormais se spécialiser. C’est dans cette optique qu’elle intègre le Mastère Spécialisé de l’école Pasteur/Cnam, qui lui permettra d’élargir son champ de compétences et connaissances, notamment sur le plan scientifique.

Hervé Matondo Phuna est médecin et diplômé de Master 1 Santé publique parcours Sciences du risque en Santé environnementale et travail à l’Université Clermont Auvergne. Il a travaillé comme assistant au Département de Santé environnementale de l’Ecole de Santé Publique de Kinshasa (RDC), médecin Responsable PCI-WASH aux Cliniques Universitaires de Kinshasa en collaboration avec l’ONG ALIMA et dans d’autres activités de prévention et traitement de maladies en République Démocratique du Congo.

Vincent Mendiboure, ingénieur généraliste, travaille depuis 2006 dans le secteur humanitaire médicale d’urgence. Depuis lors, il est intervenu dans de nombreuses crises humanitaires ou sanitaires en Afrique, Amérique et Asie. Il a également participé à plusieurs essais cliniques en contexte d’urgence, et contribué à améliorer la médecine humanitaire.

Titulaire d’un Master en Relations Internationales, parcours Sécurité et Défense au sein de l’Université Catholique de Lille, Raphaëlle Meyer-Worth y a développé un intérêt tout particulier pour les dynamiques de sécurité sanitaire ainsi que le concept de « Global Health ». Afin de pouvoir suivre les enseignements du Mastère Spécialisé de Santé Publique de l’École Pasteur/ CNAM, elle a également suivi le DU Méthodes et pratique en épidémiologie de l’ISPED. Raphaëlle souhaite donc développer ses connaissances dans la conception et la gestion des politiques de santé afin de pouvoir participer à l’amélioration des systèmes de santé.

Nicolas Minier termine une thèse en bioingénierie à l’Institut Pasteur, portant sur le développement d’un organe-sur-puce. Ces systèmes ont pour ambition de reproduire avec une grande fidélité le microenvironnement cellulaire, afin de produire des expériences, et notamment des essais précliniques, les plus fiables possible. Désireux de se rapprocher d’avantage d’une échelle humaine, il cherche désormais à mettre à profit son expérience de la biologie à l’échelle cellulaire au service de l’épidémiologie et des enjeux de santé publique du 21e siècle. Il espère donc pouvoir trouver une structure de recherche ou de surveillance sanitaire qui lui permettra d’apporter son expertise à l’interprétation de données épidémiologiques toujours plus complexes, et exigeantes dans leur analyse. Sur son temps libre, Nicolas est également impliqué dans des actions de vulgarisation scientifique (Café des Sciences, KezaCovid, etc.), avec le souci de participer à une science ouverte, et d’inviter les citoyens à se saisir de ces thématiques d’actualité.

Pierre Moënne-Locoz est interne en Prévention des Risques Infectieux en 2e année à Paris. Il a découvert l’Institut Pasteur lors de son stage de master 1 en travaillant sur le choléra. Son quotidien porte sur des thématiques variés allant du risque environnemental à l’infection associé aux soins. En travaillant autour des bactéries multi ou hautement résistantes, il a naturellement développé un intérêt particulier pour le microbiote intestinal. Il a voulu associer le DIU CESAM et le Mastère spécialisé de l’Ecole Pasteur-Cnam pour parfaire ses connaissances qui lui permettront d’une part de mieux maitriser les risques infectieux en milieu hospitalier mais aussi de poursuivre des travaux de recherches car le microbiote intestinal reste pour lui un enjeu majeur de santé publique.

Mayeul Patrick Moukoulou est docteur en Médecine. Après avoir travaillé pendant cinq ans en qualité de Médecin-chef dans un centre de santé en milieu rural (en République du Congo), il a décidé de s’orienter vers les métiers de la santé publique en effectuant le Master Advanced of Studies en santé publique de l’Université de Genève et le Diplôme d’Université Méthodes et Pratique en Épidémiologie de l’Institut de Santé Publique, d’Épidémiologie et de Développement de l’Université de Bordeaux. En intégrant le Mastère spécialisé de santé publique, Mayeul souhaite approfondir ses connaissances et acquérir des compétences solides en Épidémiologie et en Biostatistiques pour que l’appui apporté au Ministère de la santé du Congo dans le domaine de la maitrise du risque infectieux et de conception et gestion des programmes soit assorti d’une expertise de haute qualité surtout dans le contexte de pandémie de COVID-19.

Olivier Paccoud est médecin spécialiste en Maladies Infectieuses et Tropicales. Après 5 ans d’internat de Médecine Interne en Ile-de-France, il a été Chef de Clinique pendant deux ans dans le service des Maladies Infectieuses et Tropicales de la Pitié-Salpétrière. Il s’intéresse particulièrement à la prise en charge des infections chez les personnes immunodéprimées, particulièrement les infections fongiques et parasitaires. Il intègre le Mastère spécialisé pour acquérir des connaissances en épidémiologie et en santé publique dans le but de poursuivre une activité mixte de clinique et de recherche en épidémiologies des Maladies Infectieuses.

Etudiante en 6ème année de pharmacie, Maëlys Proquot souhaite se spécialiser en santé publique dans le cadre de sa dernière année d'étude. Elle a réalisé sa 4ème année à l’université de Grenade en Espagne, ce qui a renforcé son envie de travailler à l’international. Attirée par la prévention en santé et désireuse de mettre son énergie au profit de l’amélioration de la santé de tous, son souhait premier de travailler dans l’humanitaire a évalué peu à peu vers celui de la santé publique. Cette envie fut renforcée par ses différents stages : lors de son externat au CHU de Poitiers durant lequel elle a réalisé une étude sur l’antibiorésistance et lors de mon stage en santé environnementale où elle a pris conscience de l’importance du concept « One Health ». La diversité des enseignements proposés par ce Mastère lui permettra de renforcer ses connaissances et de maitriser les outils des différents aspects de la santé publique.

Jee-Seon Yang est interne en Pédiatrie à l’université Paris Sorbonne et est titulaire d’un M1 de Santé Publique. Elle a travaillé sur divers sujets de Santé Publique en Maladies Infectieuses dont la prise en charge de la bronchiolite en hospitalisation à domicile ainsi que l’impact de la précarité sur la tuberculose chez les enfants. Elle souhaite approfondir ses connaissances et acquérir les outils nécessaires pour travailler dans la recherche en maladies infectieuses et améliorer les systèmes de santé.