Les anciennes promotions
Promotion 2023-2024
Etudiants de la promotion 2023-2024 du Mastère spécialisé de santé publique
lors de la journée de rentrée au Cnam (25/09/2023)
Alaleh Abadpour est une professionnelle de la santé avec un doctorat en pharmacie de l'Université de sciences médicales de Tabriz (Iran). Elle a une vaste expérience dans les secteurs humanitaires et de la santé publique ainsi que dans l'industrie pharmaceutique. Au sein de l’OMS, Alaleh a notamment coordonné la gestion des échantillons de fièvre jaune et renforcé les capacités des laboratoires à travers l'Afrique. Auparavant, Alaleh a travaillé en tant que soutien à la réponse d'urgence en Afghanistan, supervisant les projets d'intervention en santé et renforçant la gestion des épidémies de maladies infectieuses. En plus de son travail dans le domaine humanitaire, Alaleh a plus de quatre ans d'expérience dans l'industrie pharmaceutique où elle a travaillé en tant que responsable de l'assurance qualité et des affaires réglementaires. Alaleh a une forte envie d'étendre sa carrière dans le domaine de la santé mondiale et de la recherche et développement pour les maladies négligées et tropicales.
Manon Caudron est une interne lilloise de Pharmacie Hospitalière Générale. Dès le début de son internat, elle a orienté sa formation dans l’hygiène et la prévention des infections et des résistances. Après avoir réalisé la Formation Spécialisée Transversale – Hygiène, Prévention des Infections et Résistances, elle a décidé de s’inscrire à ce Mastère pour renforcer ses compétences en épidémiologie pour en atteindre une maitrise indispensable dans la surveillance des infections associées aux soins. Curieuse, elle est convaincue de l’importance d’une approche multidisciplinaire de l’hygiène hospitalière. Les connaissances transmises par le Mastère Spécialisé lui permettront à court terme de participer à la mission PRIMO portée par le CPIAS Pays-de-la-Loire, et à plus long terme, de déployer une activité de recherche et d’enseignement dans les Hauts-de-France.
Audrey Combary est diplômée de l’UTC (Université de Technologie de Compiègne) en génie informatique depuis 2023. Elle a réalisé ses trois ans de spécialisation en alternance dans le domaine de la cybersécurité industrielle dans le domaine nucléaire. Particulièrement intéressée par les méthodes statistiques et souhaitant en découvrir plus sur les problématiques liées à l’épidémiologie génétique et à l’épigénétique, elle s’est orientée vers le Mastère Spécialisé en Santé publique.
Anissa Desmoulin est docteur en médecine, diplômée de l’Université de La Réunion. A travers ses stages à Mayotte, à La Réunion et en Guyane, elle a eu l’opportunité d’améliorer ses compétences dans le domaine des maladies infectieuses et tropicales. Ces stages lui ont également permis de se confronter aux problématiques de santé publique notamment en zones reculées et sous-dotées. Elle a pu approfondir ses connaissances à travers les Diplômes d’Université de stratégies thérapeutiques et préventives en pathologies infectieuses, de dermatologie tropicale et de prise en charge du VIH, des IST et des hépatites virales. Au cours de ses stages d’internat, elle a pu participer à des projets de recherche qui ont suscité son intérêt pour cette discipline. Dans cette perspective, ce Mastère spécialisé lui permettra d’acquérir les connaissances en matière de santé publique, statistiques et épidémiologie indispensables à sa pratique future.
Clémence Garcia-Marin est diplômée d’un Master en Biologie Moléculaire et Cellulaire parcours Virologie. Elle a effectué un stage au sein de l’Institut Pasteur de Paris sur l’étude de la réponse immunitaire innée des cellules de chauves-souris suite à l'infection à SARS-CoV-2. Suite à son deuxième stage de Master 2 portant sur la découverte et la caractérisation de génome de nouveaux virus de parasites d’intérêt en santé publique vétérinaire et médicale, elle a décidé de se spécialiser en santé publique. Ce Mastère spécialisé lui permettrait de s’inscrire dans le tableau de la recherche en santé publique et de renforcer sa compréhension des grands enjeux de santé et de sécurité sanitaire en France et dans le monde. Elle aimerait notamment participer à l’acquisition de connaissances sur les agents infectieux, qui seront utiles à la conception de plans de contrôle des pathogènes. C’est pour cela qu’elle aimerait par la suite effectuer une thèse en santé publique.
Asma Haddad est docteur en pharmacie exerçant depuis plusieurs années comme pharmacienne responsable d’un grossiste répartiteur en pharmacie et ayant suivi un Master 2 de recherche en biologie médicale et technologie de la santé – parcours infectiologie à la Faculté de pharmacie de Monastir en Tunisie. Afin d’orienter sa carrière professionnelle vers la recherche sur les maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes, elle a décidé d’intégrer ce mastère spécialisé qui représente un véritable tremplin pour sa carrière du fait de sa pluridisciplinarité. Cela lui permettra de parfaire ses connaissances et d’en acquérir des nouvelles surtout en recherche clinique, pour laquelle elle a une forte appétence. Elle souhaiterait, plus tard, participer aux projets réalisés par l’Institut Pasteur à l’international.
Paule Dana Djouela Djoulako, d’origine camerounaise, est titulaire d’un Master en Biologie clinique - option Bactériologie/Virologie obtenu au Cameroun (FMSP/IUEs-INSAM) et d’un DIU en Biostatistiques/Epidémiologie quantitative du CESAM de Sorbonne Université. Son expérience professionnelle en laboratoire d’analyses médicales couplée à celle de près de cinq ans acquise en recherche lui ont conféré un background assez consistent dans plusieurs domaines tels que la résistance aux antimicrobiens (RAM), One Health, la microbiologie-biologie moléculaire-immunologie des maladies infectieuses bactériennes et virales, émergentes et ré-émergentes. Passionnée de recherche, elle intègre le Mastère spécialisé de l’Ecole Pasteur-Cnam pour approfondir ses connaissances et améliorer ses compétences en santé publique et épidémiologie des maladies infectieuses et par la suite effectuer une thèse de doctorat/PhD. Son objectif ultime étant d’agir comme enseignant/chercheur, spécialiste de la RAM, véritable fardeau de santé publique.
Camille Lambert est jeune diplômée d’un Master de Biologie Moléculaire et Cellulaire, parcours Virologie. Après avoir suivi une formation fondamentale dans le domaine de la microbiologie, et après avoir réalisé différents stages de recherche fondamentale, Camille décide de s’orienter vers l’épidémiologie et la Santé Publique. Elle intègre alors le Mastère spécialisé afin d’ouvrir son champs de connaissances et de poursuivre une carrière à la frontière entre la recherche fondamentale en infectiologie et la santé publique, afin de contribuer à la gestion de la Santé des populations à l’échelle globale.
Xiaoxi Lan a fait ses études jusqu’à Baccalauréat à Pékin et a obtenu son diplôme de Master en Médecine en 2009 de la Faculté de Médecine de l’Université Jiao Tong de Shanghai. De 2010 à 2017, Xiaoxi Lan a réalisé une formation normalisée pour les internes et formation spécialisée en hématologie pour les médecins assistants à l’hôpital de Xuan Wu, Université Médicale de Capitale. Elle est devenue médecin praticien en Hématologie en 2018. Xiaoxi Lan a également participé au dépistage et traitement de la Covid-19 en Chine.
Leïla Lefèvre est infectiologue à Paris, passionnée par les interactions entre problématiques médicales, sociales et psychologiques à l'échelle de l'individu et leur mise en perspective avec les mutations sociétales, politiques, économiques et écologiques. A travers sa pratique clinique en Île-de-France et en Guyane, elle a contribué au suivi en santé sexuelle (transidentité, PREP, violences sexuelles), à prendre en charge de patients migrants et vulnérables et à gérer les complications infectieuses des patients immunodéprimés. La mycologie est la thématique principale de ses travaux universitaires. Elle a soutenu sa thèse de médecine consacrée à l'étude des infections fongiques non-aspergillaires chez des patients atteints d'un déficit immunitaire héréditaire en 2022 et a obtenu le diplôme universitaire de mycologie médicale de l'université Paris Cité en 2023. Elle poursuivra ses recherches sur cette thématique à travers le Mastère spécialisé en santé publique Pasteur-Cnam en réalisant une étude sur la prophylaxie primaire dans la prévention de l’histoplasmose chez le patient vivant avec le VIH en zone d’endémie.
Diplômée de l’école d’ingénieur des sciences du vivant AgroParisTech, Inès Masurel s’est spécialisée en biologie cellulaire et moléculaire dans le domaine de la santé humaine au cours de sa dernière année d’études effectuée à l’École Normale Supérieure. Lors de ses différents stages au Collège de France, à l’Institut Pasteur et à l’Institut Curie notamment, elle s’est intéressée à l’étude des cellules du cerveau, en particulier les astrocytes et les cellules contractiles des vaisseaux sanguins, en contextes sain et pathologiques. Après ses études, Ines a travaillé comme ingénieure de recherche en biologie synthétique, afin de détecter dans les bactéries de nos sols de nouvelles molécules intéressantes pour la médecine. Ses études et son engagement associatif lui ont fait prendre conscience du lien étroit entre santé humaine et environnementale, sur une planète qui évolue entre mondialisation et dérèglement climatique. Inès souhaite désormais intégrer le champ scientifique de l’épidémiologie environnementale, afin de mieux comprendre l’influence des facteurs environnementaux (biologiques, physiques, chimiques et psycho-sociaux) auxquels nous sommes plus ou moins exposés sur les troubles de la santé humaine, évaluer et gérer les risques qui y sont liés.
Pierre-Henri Moury est médecin anesthésiste-réanimateur et a également une thèse des universités en physiologie. Il est praticien hospitalier en anesthésie-réanimation cardiovasculaire et thoracique au CHU Grenoble Alpes où ses recherches se sont portées sur les pathologies respiratoires et cardiovasculaires. Entre 2019 et 2022, il a travaillé à Nouméa en réanimation ainsi qu’avec l’unité d’épidémiologie de l’Institut-Pasteur de Nouvelle-Calédonie. Dans le cadre de la pandémie COVID-19, il a été membre du conseil scientifique du gouvernement du territoire travaillant avec les institutions locales aux aspects opérationnels de la gestion de crise en parallèle à son activité clinique. Cette expérience motive une orientation vers la santé publique qui rejoint son intérêt pour la recherche. Le Mastère spécialisé de santé globale vient compléter son expérience de terrain et approfondir ses connaissances méthodologiques.
Amanda Munoz est diplômée d’un Master en Etudes du Développement et a récemment validé un Master 1 en Santé Publique. Professionnelle de la coopération internationale en santé publique, elle travaille depuis 15 ans dans plusieurs pays et dans des environnements institutionnels variés : organisations non gouvernementales, agences des nations unies et organismes publiques français. Chargée de projets en recherche opérationnelle auprès d’Expertise France durant 6 années, elle a travaillé en lien étroit avec différents ministères de la santé, organisations de la société civile et divers instituts de recherche en santé afin de les appuyer via des missions d’assistance technique et/ou le financement de projets pour la riposte des pandémies (VIH, Paludisme et Tuberculose). Elle souhaite approfondir ses compétences techniques afin de consolider sa maitrise des outils et méthodologies de l’épidémiologie au travers la spécialisation en « Risque Infectieux » de l’Ecole Pasteur-Cnam. Cette formation lui permettra de concrétiser son évolution professionnelle pour le secteur de l’épidémiologie.
Alassane Ndiaye est docteur en médecine, diplômé de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal. Durant son stage rural au Nord du Sénégal, il était attaché à l’équipe de prise en charge des personnes vivant avec le VIH et de la malnutrition chez les enfants. A son retour à Dakar, il a travaillé comme médecin de prise en charge et de recherche clinique sur le VIH et l’hépatite virale B au Centre de Santé-Service-Développement Cardinal Hyacinthe Thiandoum et au Centre de Traitement Ambulatoire du CHNU de Fann, respectivement, où il a été le médecin référent de plusieurs projets de recherche. Dans le but d’améliorer ses connaissances au service de ses patients, il a suivi un Diplôme Universitaire International Connecté sur le VIH et les Infections Emergentes Nord-Sud à l’Université Sorbonne à Paris. Conscient de l’importance de la recherche, Alassane s’est inscrit, respectivement, aux Masters de Santé et Survie de l’enfant à l’Institut de Pédiatrie Sociale et d’Anthropologie Biologique à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar pour avoir un point de vu global sur les enjeux sanitaires auxquels la santé publique doit répondre. Ainsi, cette formation de l’Institut Pasteur et du Cnam va lui permettre de renforcer ses capacités dans les domaines de la santé publique. A la fin de ladite formation, il envisage de retourner au Sénégal pour soutenir son système de santé à travers la recherche.
Charlotte Rabault est interne en médecine des Hôpitaux de Paris spécialisée en Maladies Infectieuses et Tropicales, domaine où l’étude de l’épidémiologie est primordiale. Particulièrement intéressée par l’émergence de pathogène résistant et sa corrélation avec le bon usage des anti-infectieux et les problématiques environnementales et sociétales, la réalisation du Mastère spécialisé en santé publique complète ainsi sa formation dans le but à la fois de découvrir le monde de la recherche clinique à l’échelle internationale et de s’approprier les outils nécessaires au développement d’une carrière hospitalière.
Léon Salumu est diplômé en Médecine de l’Université de Lubumbashi en République démocratique du Congo. Il a une longue expérience humanitaire de plus de 20 ans avec Médecins Sans Frontières. Il a occupé différents postes au sein de l’organisation allant du médecin au représentant de l’organisation dans différents Pays et contextes de crises humanitaires avant de prendre le poste de cadre supérieur en charge de planification et de coordination des programmes de l’organisation. Il s’est surtout spécialisé dans la réflexion, l’orientation, le montage et le suivi des projets VIH/SIDA, tuberculose et réponses aux épidémies de rougeole, choléra et malaria. Il a initié et collaboré dans plusieurs projets de recherche opérationnelle de l’organisation. Ayant développé un attrait vers la recherche, il a suivi dans le cadre de son master en pratique humanitaire (université de Manchester) une formation en recherche qualitative et conduit en tant que principal investigateur une recherche qualitative sur la rougeole. Le Mastère spécialisé de santé publique de l’Ecole Pasteur/Cnam lui permettra d’approfondir et de développer ses connaissances en santé publique, et plus spécifiquement en épidémiologie, un domaine dans lequel il souhaite continuer sa carrière professionnelle.
Aicha Betty Sow est médecin généraliste, diplômée de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Au cours de son cursus elle s’intéresse très tôt à la santé publique, l’économie de la santé ou encore la nutrition. Après avoir soutenu sa thèse, elle a intégré un centre de recherche où elle a pu travailler sur des projets de recherche avec une approche multidisciplinaire en sciences sociales, santé communautaire et santé publique. Habituée à la médecine clinique, elle découvre ainsi un domaine jusque-là inconnu pour elle. Elle a choisi le Mastère spécialisé de l’École Pasteur/Cnam pour approfondir ses connaissances et participer au développement de son pays sur le plan sanitaire.
Christophe Vincent Titeca est diplômé d’un Master en Santé Publique et Ingénierie des Systèmes de Santé dans les pays en développement et d’un Master en Master Action Gérontologique et Ingénierie Sociale de l’université de Marseille. Depuis 2022, Il est Président du Conseil de la CPAM de Paris, une instance centrale de la gouvernance de cet organisme de sécurité sociale qui couvre plus de 2 684 000 assurés sociaux. En tant que Directeur d’établissement médico-social il a pu mettre en œuvre pendant près de 10 ans ses appétences pour l’amélioration de la qualité de vie des résidents et usagers. En parallèle il s’est fortement investi comme représentant du personnel dans les Comités d’Hygiène Sécurité et Conditions de Travail et les Comités Sociaux et Économiques au sein du groupe associatif de 3000 salariés où il travaille. A l’issue de la formation du Mastère spécialisé, Christophe Vincent Titeca souhaite mettre à profit son expérience professionnelle et les enseignements reçus en s’orientant progressivement vers des activités de conseil et d’accompagnement dans des pays en développement et notamment la construction de systèmes d’assurance maladie correspondant aux besoins et aux attentes des populations.
Codjo Mahugnon Boris-Enock Zinsou est titulaire d’un Master 2 de Microbiologie Fondamentale et Appliquée (Université Cheikh Anta Diop de Dakar) et aussi de deux Diplômes Universitaires dont l'un, en Méthode et Pratiques en Epidémiologie (Université de Bordeaux) et le second en ‘’Infections émergentes : une approche one health’’ (Université de Montpellier). Au cours des 5 dernières années, il a occupé successivement des postes d’ingénieur de recherche au Centre Inter-Pays de Référence pour la poliomyélite au pôle virologie de l’Institut Pasteur de Dakar (Senegal), de Superviseur Technique au laboratoire de Référence des Fièvres Hémorragiques Virale de Cotonou (Bénin) dans le cadre des activités de diagnostic de la COVID-19 et enfin Ingénieur Biologiste / Lab manager sur l’essai clinique Antimalarials Tri-Therapy with Atovaquone-Proguanil for treatment of uncomplicated malaria in African Children (ASAAP) à l’Institut de Recherche Clinique du Bénin (IRCB / IRD). Il est auteur d’un article scientifique intitulé ‘’Main modulators of COVID-19 epidemic in sub-Saharan Africa’’. Il a également participé à plusieurs travaux de recherches soldés par des publications scientifiques internationales. Ce Mastère spécialisé de santé publique de l’Institut Pasteur et du Cnam constitue pour lui une opportunité dans l’atteinte de ses objectifs professionnels.
Promotion 2022-2023
Etudiants de la promotion 2022-2023 du Mastère spécialisé de santé publique
lors du cours d'Analyse des données avec Stata 1 à l'Institut Pasteur (17/10/2022)
Ahmed Abdouni est issu d’une formation pluridisciplinaire en biochimie, biologie moléculaire et cellulaire puis s’est spécialisé en virologie par une thèse de doctorat effectuée à l’institut Cochin sur le sujet du VIH et des mécanismes moléculaires de la latence. Par la suite, il a poursuivi des recherches académiques avec un post-doctorat à l’institut de développement de Marseille en étudiant avec une approche clinique l’hépatocarcinome et l’implication de facteurs protéiques dans le développement cancéreux. Par ailleurs, il s’est également diversifié en s’engageant dans des structures privées qui se focalisent sur le développement d’outils de diagnostic pour des pathologies comme l’apnée du sommeil ou bien des leucémies de l’adulte. Dorénavant, Ahmed a pour ambition d’élargir ses compétences en intégrant les enjeux de demain avec une approche globale de la santé publique.
Gaëlle Abihsera est docteure en médecine. Après avoir travaillé en cabinet de ville, elle a intégré une structure d’hospitalisation à domicile dans laquelle elle a exercé pendant 7 ans. Elle a par la suite rejoint le Centre Régional de Coordination des dépistages des Cancers d’Ile-de-France, dont l’une des missions est l’amélioration de la participation aux dépistages organisés du cancer du sein, colorectal et du col de l’utérus, tout en visant à réduire les inégalités sociales et territoriales d’accès à ces dépistages. Le Mastère spécialisé de santé publique de l’école Pasteur-Cnam lui permettra d’approfondir ses connaissances dans le champ de la prévention et d’acquérir des compétences afin de pouvoir mener des travaux de recherche en lien avec les dépistages des cancers.
Raghiatou Balde est diplômée en Médecine depuis Juin 2021 à l’Université La Source en République de Guinée. Elle est auteur d’un article scientifique « Prevalence and risk factors of female sexual dysfunction among women infected with HIV in conakry ». Elle est titulaire d’un DU en Méthodes et Pratiques en Epidémiologie avec l’Université de Bordeaux, d’un DIU en Santé Globale et Maladies Emergentes de l’Université de Gamal Abdel Nasser de Conakry et de l’Université de Montpellier. Après deux années d’expériences professionnelles dans la gestion d’équipe pour la riposte contre la Covid-19 sur le terrain au compte de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS), elle a développé une grande passion pour l’épidémiologie, à ce jour elle a envie de continuer sa carrière dans la gestion des maladies épidémiologiques. Ce Mastère spécialisé de santé publique de l’Institut Pasteur et du Cnam constitue pour elle une opportunité dans l’atteinte de ses objectifs professionnelles.
Après l’obtention de son diplôme d’ingénieur à AgroParisTech dans la dominante Métatox, qui vise à étudier l’évaluation et la gestion des risques sanitaires pour l’Homme et les environnements, Léopold Beeker a travaillé en tant que coordinateur scientifique à l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (Anses) dans le domaine de la phytopharmacovigilance. A travers le Mastère spécialisé, il veut associer ses compétences en évaluation du risque à son attrait pour la santé publique. Intéressé par l’étude des maladies chroniques, et en particulier par leur lien avec les inégalités sociales, il souhaite notamment développer ses compétences en analyse statistique et approfondir ses connaissances en épidémiologie.
Stéphanie Decherf, titulaire d’un doctorat de physiologie, est une scientifique dotée de 10 années d’expériences de recherche au sein de laboratoires universitaires. Ses projets de recherche situés à l’interface de la recherche fondamentale et appliquée, ont toujours été assortis d’une importante dimension biomédicale. L’influence de l’environnement et de l’alimentation sur la physiologie et la santé constituent ainsi un intérêt tout particulier de son champ professionnel et elle souhaite aujourd’hui mettre son expérience dans ce secteur au service de problématiques publiques et de programmes qui servent l’intérêt collectif. L’ouverture aux sciences sociales et aux enjeux de santé et de sécurité sanitaire en France et à l’international est un aspect du Mastère spécialisé de santé publique qui l’intéresse particulièrement, son objectif professionnel étant de pouvoir exercer des fonctions de coordination des interventions en santé publique à l’étranger.
Sybille de Madre est une jeune interne en psychiatrie à Paris. La santé publique l’ayant toujours intéressée, elle choisit de compléter sa formation clinique par le Mastère spécialisé de santé publique. Elle s’intéresse particulièrement à la recherche clinique et à la méthodologie qu’elle souhaite déployer dans le domaine de la psychiatrie. Sa curiosité pour les problématiques de santé globale, notamment dans le contexte des dérèglements climatiques, l’a naturellement poussé vers ce mastère dont la valence internationale est un atout de taille.
Julien Dowding, bientôt diplômé de l’école des sciences du vivant AgroParisTech, s’est spécialisé dans la toxicologie et la gestion de risque. Après des stages de recherche effectués à l’Institut Pasteur et à l’INSERM, son intérêt pour l’objet biologique et la santé humaine se sont confirmés. Son mémoire portait sur la pharmacocinétique et la pharmacodynamie du remdesivir chez des primates non-humains infectés par le SARS-CoV-2. Particulièrement intéressé par les problématiques d’émergence des maladies infectieuses et leurs surveillance/gestion, Julien a décidé à l’issue de son cursus d’ingénieur généraliste de se spécialiser dans ce domaine. C’est dans cette optique qu’il s’est orienté vers le Mastère spécialisé Pasteur/Cnam pour acquérir les outils nécessaires pour aborder avec plus d’aisance ces problématiques complexes.
Inès Fafi est docteur en médecine, diplômée de la faculté de médecine Sorbonne Paris Nord. Elle s’est spécialisée en pédiatrie, et s’est particulièrement intéressée à l’infectiologie et la santé des populations précaires durant son internat à Paris. Ayant développé un attrait pour la recherche, elle s’est orientée vers le mastère spécialisé à l’institut Pasteur afin de développer des compétences en épidémiologie et biostatistiques, nécessaires pour évaluer l’impact d’interventions de santé publique. L’ouverture aux sciences sociales proposée par le mastère spécialisé est une spécificité ayant retenu son attention, car elle aimerait approfondir ses connaissances en biostatistiques tout en conservant une approche globale des problèmes de santé publique.
Kévin Gateau a intégré en 2018 l’Ecole Normale Supérieure Paris-Saclay après une classe préparatoire aux grandes écoles BCPST. Lors de ses deux premières années au sein de l’ENS Paris-Saclay, il a obtenu une licence puis un Master 1 en Biologie-Santé. Il a ensuite effectué un Master 2 Formation à l’Enseignement Supérieur en Sciences du Vivant et a été reçu au concours de l’agrégation Biochimie-Génie Biologique à la session 2021. L’année suivante, il a réalisé un stage de recherche de 10 mois en épigénétique et biologie du développement aux Etats-Unis, à l’Université de Pennsylvanie. Ayant la volonté d’élargir son champ de compétences, il suit le Mastère spécialisé de santé publique avec l’objectif de cumuler des connaissances de biologie fondamentale avec des connaissances d’épidémiologie, de gestion, ainsi que de sciences sociales et économiques.
Aline Lazberg est interne de santé publique issue de la faculté Paris Descartes. Elle s’est spécialisé dans le domaine de la veille sanitaire et gestion de crise afin d’orienter son internat vers le risque infectieux. Elle a travaillé des organismes régionaux comme l’ARS de Normandie où elle a appris à gérer les différentes infections à déclarations obligatoires afin de maitriser les risques infectiologues. Elle s’est également investie dans la campagne de vaccination de la variole du singe en étant le référente de la thématique monkeypox (MKP) en Normandie et en réalisant des créneaux de vaccination MKP à la miséricorde en tant qu’interne de santé publique. Elle s’est également engagée dans la réserve sanitaire afin de pouvoir gérer des signaux inopinés rapidement.
Benoit Leduc est à l’’origine diplômé ingénieur informaticien, puis a réalisé un long parcours dans l’action humanitaire avec Médecins Sans Frontières. Tout d’abord logisticien, il a pris ensuite progressivement des responsabilités pour devenir un cadre en charge de coordonner et planifier les programmes de l’organisation. Ainsi, il a eu l’occasion de participer à la mise en oeuvre de nombreux projets de secours et d’accès aux soins, le plus souvent dans des contextes de crises militaro-politiques. Il s’agit par exemple de campagnes de vaccination contre la rougeole, de programmes hospitaliers ou chirurgicaux pour les victimes de conflits, de prise en charge de la malnutrition sévère, de traitement de maladies infectieuses comme la tuberculose résistante ou le VIH, ou encore de cliniques mobiles en milieux isolés. Aujourd’hui, Benoit poursuit des missions comme l’évaluation de programmes, l’exploration de contextes d’intervention, l’élaboration de stratégies opérationnelles ou le lancement de nouveaux projets. A un moment clef de son parcours professionnel, avec l’envie de contribuer différemment aux enjeux de la santé du monde d’aujourd’hui, Benoit souhaite s’orienter de la réponse humanitaire stricto sensu vers le domaine de la santé globale.
Docteur en pharmacie, en exercice depuis deux ans dans plusieurs officines des archipels des Tuamotu et des Marquises, en Polynésie française, Anselme Pascal souhaite renforcer ses connaissances en épidémiologie et en santé publique. Plusieurs raisons ont façonné ce choix. On peut citer par exemple, son expérience professionnelle qui lui a permis d'être au contact d'une population ayant ses propres déterminants de santé et qui doit composer avec des défis majeurs de santé publique en lien avec son insularité et son isolement géographique. Toutefois, c'est la rédaction de sa thèse soutenue en janvier 2020 et intitulée "vaccination et l'officine, répondre aux craintes pour améliorer la couverture vaccinale" qui l'initiera à des notions de santé publique et d'épidémiologie et lui donnera l'envie d'approfondir, de renouveler et de maîtriser ses connaissances dans ces domaines. C'est ainsi, qu'il a fait le souhait de rejoindre le Mastère spécialisé proposé par le Cnam et l'Institut Pasteur.
Pablo Ruiz est interne en 3e année d’internat de biologie médicale, orienté microbiologie. Il est particulièrement intéresse par la parasitologie et mycologie médicale et l’aspect tropical de cette discipline. Il a décidé de s’inscrire à se master pour compléter ces compétences grâce à l’épidémiologie et la santé publique. Cela lui permettra de naviguer dans les domaines de la recherche, de l’épidémiologie et de la microbiologie avec un point de vue plus global que la pratique hospitalière stricte.
Costa Salachas est interne en médecine, spécialisé en pneumologie. Actuellement en fin de maquette d’internat de 5 ans de spécialisation, il s’intéresse particulièrement aux infections respiratoires, et aux enjeux d’épargne antibiotique en pneumologie. Il intègre le Mastère spécialisé pour acquérir des connaissances en épidémiologie, santé publique dans le but de s’ouvrir au monde de la recherche clinique et de poursuivre une activité à la frontière entre la pneumologie, la santé publique et l’infectiologie.
Aïssatou Sall est étudiante en 7ème de médecine à l’Université de Cheikh Anta Diop à Dakar au Sénégal. Lors de son stage au Service des Maladies Infectieuses et Tropicales (smit) de Dakar, elle a été initiée à la prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH et la problématique de la lutte contre le SIDA au Sénégal. Dans ce cadre, elle a travaillé comme assistante de recherche au sein du Centre Régional de Recherche et de Formation à la Prise en Charge Clinique de Fann (CRCF) dans un projet de recherche d’une approche multidisciplinaire associant santé publique et sciences sociales sur les populations clés au Sénégal. Cette formation de l’Institut Pasteur va lui permettre de renforcer ses capacités en santé publique. A l’issue de celle-ci Aïssatou Sall souhaite retourner au Sénégal pour soutenir sa thèse en médecine et envisager une carrière de recherche au sein de l’équipe du CRCF au Sénégal.
Daouda Seck est docteur en médecine, diplômé de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal. Il est aussi titulaire d’un master 2 en santé publique de l’université Sorbonne Paris Nord. Ayant toujours été intéressé par la médecine préventive, il a accompagné beaucoup de missions d’enquêtes du service de médecine préventive et du service de parasitologie de l’université de Dakar dans le cadre du programme national de lutte contre le paludisme au Sénégal. D’enquêteurs à consultant, l’épidémiologie de terrain n’est plus un secret pour lui. En ce sens, il intègre mastère spécialisé de l’Ecole Pasteur-Cnam pour augmenter ses compétences en santé publique d’une manière globale mais aussi tous les champs qui la composent grâce à la diversité des enseignements proposés dans ce Mastère.
Promotion 2021-2022
Etudiants de la promotion 2021-2022 du Mastère spécialisé lors du cours IDEA (formation à l'épidémiologie de terrain) à Rennes
Nesrine Ben Ahmed est docteur en médecine, diplômée de la faculté de Monastir en Tunisie. Elle est également titulaire d’un DIU Santé et Tropiques, Médecine et Hygiène Tropicales, Université de Bordeaux. Après une expérience d’un an et demi comme médecin de famille dans des milieux défavorisés en Afrique du Sud, elle a choisi de poursuivre sa carrière dans l’humanitaire. Nesrine a effectué des missions avec MSF et le CICR dans des contextes variés, mais ayant tous en commun la précarité et le manque de ressources. Le Mastère Spécialisé de Santé Publique de l’école Pasteur/Cnam lui permettra d’approfondir ses connaissances en santé globale, un domaine dans lequel elle souhaite continuer sa carrière.
Emilie Bensadon est diplômée d’un Master d’Economie à l’Université Paris-Saclay dont le mémoire portait sur les effets de la pollution de l’air sur la santé infantile, après une première expérience d’assistante de recherche en économie internationale. Particulièrement intéressée par les effets du dérèglement climatique sur la santé et la préparation des systèmes de santé à faire face aux défis que cela peut poser (qu’ils soient infectieux ou non), Emilie décide de s’orienter vers le Mastère spécialisé de l’Ecole Pasteur/Cnam afin d’acquérir les compétences nécessaires à ce type d’études.
Laurène Cachera est interne de Maladies Infectieuses et Tropicales à Paris. Elle est titulaire d’un Master 1 en Microbiologie à l’Université Paris Descartes (Université de Paris), et s’intéresse particulièrement aux infections chez les patients transplantés d’organe solide. Après une première expérience de recherche en épidémiologie au sein du Centre d’Investigation Clinique du Centre Hospitalier de Cayenne en Guyane française, elle a souhaité approfondir ses connaissances en santé publique, notamment en épidémiologie et recherche clinique en intégrant le mastère spécialisé. Elle souhaite ainsi mettre ses compétences en infectiologie et en épidémiologie au profit de projets de recherche portant sur les patients transplantés d’organe solide.
Diplômée d’études médicales à l’université Paris Diderot et en fin d’internat de pédiatrie à Paris, Mélissa Cruz s’est intéressée pendant sa spécialisation à la médecine du voyage, à l’infectiologie et la vaccinologie. Ayant un goût pour la recherche et aimant beaucoup la clinique, elle s’oriente tout naturellement vers l’épidémiologie et ce Mastère spécialisé à l’Institut Pasteur pour élargir et consolider des compétences en biostatistiques, santé publique et gestion du risque infectieux qui lui permettront d’exercer dans ce domaine et de prendre part à la recherche clinique. L’ouverture vers le monde est notamment ce qui lui a particulièrement fait choisir ce Mastère car elle aimerait contribuer à une meilleure prise en charge globale des problèmes de santé publique et des épidémies.
Antoine Deslandes est interne en médecine spécialisé en Santé Publique, en 4e année à Paris. Son intérêt pour les maladies infectieuses lui a permis au cours de son internat de travailler notamment sur le VIH et la tuberculose en Seine Saint Denis et à Paris, de participer à l’investigation et la surveillance des infections associées aux soins en Ile de France, de contribuer à la prévention du risque infectieux au sein d’hôpitaux franciliens, et de participer à la gestion de la pandémie de COVID-19 au niveau régional et national. Le Mastère Spécialisé de Santé Publique de l’école Pasteur/Cnam lui permettra d’approfondir ses connaissances en épidémiologie des maladies infectieuses.
Nicolas Jacquet est diplômé en science politique de Sciences Po Paris. Son parcours lui a permis de développer un fort intérêt pour les politiques publiques et, notamment, pour la mise en œuvre des politiques de santé. Après avoir étudié les sciences sociales et les méthodes quantitatives à l’École normale supérieure Paris-Saclay, il s’est spécialisé dans la mise en œuvre des politiques de vaccination. Il a notamment étudié les déterminants organisationnels et institutionnels de l’adhésion à la vaccination des professionnels de santé en France dans le cadre de l’épidémie de Covid-19. Par ailleurs, il s’est intéressé au risque infectieux, notamment à travers l’analyse de la gestion des épidémies en Afrique subsaharienne. Il intègre le Mastère Spécialisé de Santé publique de l’École Pasteur/Cnam pour approfondir ses connaissances en santé publique, et se spécialiser dans la gestion des systèmes de santé et la maîtrise du risque infectieux.
Marie Lamy est diplômée du Master Politiques Publiques, spécialité Santé de Sciences Po Paris (2021), formation abordant de nombreux enjeux de santé publique, dans une perspective à la fois nationale et internationale. Souhaitant confronter la théorie à la pratique et avoir une compréhension la plus large possible de ce domaine d’activité complexe, elle a effectué des stages et CDD dans diverses structures (clinique, start-up, ministère, bureau d’études, hôpital). Ses expériences au sein du Centre de crise sanitaire du Ministère chargé de la santé et du bureau d’études international CREDES l’ont amenée à s’intéresser au domaine de la veille et sécurité sanitaire, dans lequel elle souhaite désormais se spécialiser. C’est dans cette optique qu’elle intègre le Mastère Spécialisé de l’école Pasteur/Cnam, qui lui permettra d’élargir son champ de compétences et connaissances, notamment sur le plan scientifique.
Hervé Matondo Phuna est médecin et diplômé de Master 1 Santé publique parcours Sciences du risque en Santé environnementale et travail à l’Université Clermont Auvergne. Il a travaillé comme assistant au Département de Santé environnementale de l’Ecole de Santé Publique de Kinshasa (RDC), médecin Responsable PCI-WASH aux Cliniques Universitaires de Kinshasa en collaboration avec l’ONG ALIMA et dans d’autres activités de prévention et traitement de maladies en République Démocratique du Congo.
Vincent Mendiboure, ingénieur généraliste, travaille depuis 2006 dans le secteur humanitaire médicale d’urgence. Depuis lors, il est intervenu dans de nombreuses crises humanitaires ou sanitaires en Afrique, Amérique et Asie. Il a également participé à plusieurs essais cliniques en contexte d’urgence, et contribué à améliorer la médecine humanitaire.
Titulaire d’un Master en Relations Internationales, parcours Sécurité et Défense au sein de l’Université Catholique de Lille, Raphaëlle Meyer-Worth y a développé un intérêt tout particulier pour les dynamiques de sécurité sanitaire ainsi que le concept de « Global Health ». Afin de pouvoir suivre les enseignements du Mastère Spécialisé de Santé Publique de l’École Pasteur/ CNAM, elle a également suivi le DU Méthodes et pratique en épidémiologie de l’ISPED. Raphaëlle souhaite donc développer ses connaissances dans la conception et la gestion des politiques de santé afin de pouvoir participer à l’amélioration des systèmes de santé.
Nicolas Minier termine une thèse en bioingénierie à l’Institut Pasteur, portant sur le développement d’un organe-sur-puce. Ces systèmes ont pour ambition de reproduire avec une grande fidélité le microenvironnement cellulaire, afin de produire des expériences, et notamment des essais précliniques, les plus fiables possible. Désireux de se rapprocher d’avantage d’une échelle humaine, il cherche désormais à mettre à profit son expérience de la biologie à l’échelle cellulaire au service de l’épidémiologie et des enjeux de santé publique du 21e siècle. Il espère donc pouvoir trouver une structure de recherche ou de surveillance sanitaire qui lui permettra d’apporter son expertise à l’interprétation de données épidémiologiques toujours plus complexes, et exigeantes dans leur analyse. Sur son temps libre, Nicolas est également impliqué dans des actions de vulgarisation scientifique (Café des Sciences, KezaCovid, etc.), avec le souci de participer à une science ouverte, et d’inviter les citoyens à se saisir de ces thématiques d’actualité.
Pierre Moënne-Locoz est interne en Prévention des Risques Infectieux en 2e année à Paris. Il a découvert l’Institut Pasteur lors de son stage de master 1 en travaillant sur le choléra. Son quotidien porte sur des thématiques variés allant du risque environnemental à l’infection associé aux soins. En travaillant autour des bactéries multi ou hautement résistantes, il a naturellement développé un intérêt particulier pour le microbiote intestinal. Il a voulu associer le DIU CESAM et le Mastère spécialisé de l’Ecole Pasteur-Cnam pour parfaire ses connaissances qui lui permettront d’une part de mieux maitriser les risques infectieux en milieu hospitalier mais aussi de poursuivre des travaux de recherches car le microbiote intestinal reste pour lui un enjeu majeur de santé publique.
Mayeul Patrick Moukoulou est docteur en Médecine. Après avoir travaillé pendant cinq ans en qualité de Médecin-chef dans un centre de santé en milieu rural (en République du Congo), il a décidé de s’orienter vers les métiers de la santé publique en effectuant le Master Advanced of Studies en santé publique de l’Université de Genève et le Diplôme d’Université Méthodes et Pratique en Épidémiologie de l’Institut de Santé Publique, d’Épidémiologie et de Développement de l’Université de Bordeaux. En intégrant le Mastère spécialisé de santé publique, Mayeul souhaite approfondir ses connaissances et acquérir des compétences solides en Épidémiologie et en Biostatistiques pour que l’appui apporté au Ministère de la santé du Congo dans le domaine de la maitrise du risque infectieux et de conception et gestion des programmes soit assorti d’une expertise de haute qualité surtout dans le contexte de pandémie de COVID-19.
Olivier Paccoud est médecin spécialiste en Maladies Infectieuses et Tropicales. Après 5 ans d’internat de Médecine Interne en Ile-de-France, il a été Chef de Clinique pendant deux ans dans le service des Maladies Infectieuses et Tropicales de la Pitié-Salpétrière. Il s’intéresse particulièrement à la prise en charge des infections chez les personnes immunodéprimées, particulièrement les infections fongiques et parasitaires. Il intègre le Mastère spécialisé pour acquérir des connaissances en épidémiologie et en santé publique dans le but de poursuivre une activité mixte de clinique et de recherche en épidémiologies des Maladies Infectieuses.
Etudiante en 6ème année de pharmacie, Maëlys Proquot souhaite se spécialiser en santé publique dans le cadre de sa dernière année d'étude. Elle a réalisé sa 4ème année à l’université de Grenade en Espagne, ce qui a renforcé son envie de travailler à l’international. Attirée par la prévention en santé et désireuse de mettre son énergie au profit de l’amélioration de la santé de tous, son souhait premier de travailler dans l’humanitaire a évalué peu à peu vers celui de la santé publique. Cette envie fut renforcée par ses différents stages : lors de son externat au CHU de Poitiers durant lequel elle a réalisé une étude sur l’antibiorésistance et lors de mon stage en santé environnementale où elle a pris conscience de l’importance du concept « One Health ». La diversité des enseignements proposés par ce Mastère lui permettra de renforcer ses connaissances et de maitriser les outils des différents aspects de la santé publique.
Jee-Seon Yang est interne en Pédiatrie à l’université Paris Sorbonne et est titulaire d’un M1 de Santé Publique. Elle a travaillé sur divers sujets de Santé Publique en Maladies Infectieuses dont la prise en charge de la bronchiolite en hospitalisation à domicile ainsi que l’impact de la précarité sur la tuberculose chez les enfants. Elle souhaite approfondir ses connaissances et acquérir les outils nécessaires pour travailler dans la recherche en maladies infectieuses et améliorer les systèmes de santé.
Inscriptions
Association A3PC
Les missions de l'A3PC :
- L'accueil et l'orientation des nouveaux élèves ;
- L'animation du réseau des élèves sur les réseaux sociaux et internet ;
- L'organisation d'évènements tels que le forum des métiers ou les conférences thématiques "déba'péro" sur des sujets de santé publique.